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Le Hezbollah revendique une attaque de mars contre des soldats israéliens

Le Hezbollah revendique une attaque de mars contre des soldats israéliens

Le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah a déclaré dans une interview publiée lundi que son parti chiite était à l'origine d'une explosion ayant visé des soldats israéliens mi-mars à la frontière.

"Oui, l'explosion aux fermes de Chebaa, que le Hezbollah n'a pas revendiquée jusqu'à présent, était l'oeuvre de la résistance, ce qui signifie l'oeuvre du Hezbollah", a déclaré M. Nasrallah dans le quotidien Al-Safir.

Le 14 mars, deux semaines après des frappes israéliennes dans le sud du Liban, vraisemblablement contre des positions du Hezbollah, une bombe a explosé au passage d'un véhicule blindé israélien -- sans faire de blessé selon l'armée -- près des fermes de Chebaa, un village libanais disputé à la frontière.

Le 5 mars, l'armée israélienne avait déjà indiqué avoir tiré sur deux membres du Hezbollah alors qu'ils plaçaient un engin explosif près de la frontière.

"Ce n'était pas notre riposte, mais c'était une partie de notre riposte", a expliqué M. Nasrallah. Israël a "frappé une cible militaire et la résistance a répliqué en frappant une cible militaire".

La tension monte depuis plusieurs mois entre le Hezbollah et Israël, qui s'est dit prêt à mener de nouvelles frappes pour empêcher le parti chiite engagé dans les combats en Syrie de se procurer des armes sophistiquées.

Depuis le début du conflit syrien, Israël a déjà mené plusieurs frappes en Syrie pour viser des armes destinées, selon l'Etat hébreu, au Hezbollah.

En 2006, Israël a mené une violente offensive contre le Hezbollah au Liban, qui a tué plus de 1.200 Libanais, en majorité des civils, ainsi que 160 Israéliens, des militaires pour la plupart.

Mais M. Nasrallah s'est dit confiant qu'Israël n'entrerait pas à nouveau en conflit avec son mouvement.

"Compte tenu d'une part des données militaires et des informations sur le terrain et d'autre part de la situation politique, Israël ne va pas partir en guerre contre le Liban", a-t-il déclaré.

"La résistance au Liban, sur le plan régional et international, est en meilleure position qu'elle ne l'était à la veille de la guerre de 2006", a-t-il ajouté.

"Il n'est pas facile pour Israël de décider de partir en guerre dans la région à cause (...) de la nature de la bataille qui en résulterait, et de ce qu'Israël pourrait obtenir et des pertes qu'il subirait", a insisté le chef du Hezbollah.

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