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La santé de Bouteflika "s'améliore régulièrement" (ministre algérien)

La santé de Bouteflika "s'améliore régulièrement" (ministre algérien)

La santé du président algérien Abdelaziz Bouteflika, candidat à un quatrième mandat, "s'améliore régulièrement" et "sa tête fonctionne très bien", a affirmé dimanche sur TV5 le ministre algérien de l'Industrie Amara Benyounès.

"Il va bien, sa santé s'améliore régulièrement", a-t-il déclaré, alors que M. Bouteflika, âgé de 77 ans et victime d'un AVC l'an dernier, n'est apparu à aucun meeting depuis le début de la campagne pour l'élection présidentielle du 17 avril.

"C'est quelqu'un dont les fonctions mentales fonctionnent très bien, il a un problème de rééducation fonctionnelle, il est en train de poursuivre sa rééducation, ça s'améliore de jour en jour, mais sa tête fonctionne très bien", a ajouté M. Benyounès, venu à Paris participer à un meeting de soutien au candidat Bouteflika, où 1.500 personnes étaient rassemblées, selon les organisateurs.

Rappelant que le chef de l'Etat algérien avait reçu jeudi le secrétaire d'Etat américain John Kerry, M. Benyounès a demandé: "Vous pensez que si John Kerry avait vu un président à bout de forces, il ne le dirait pas ?"

"Le peuple algérien va le voir et va l'entendre", a assuré le ministre algérien. "Je ne sais pas la forme qu'il va choisir mais il va s'exprimer", a-t-il dit.

Tribun hors pair adulé par la foule lors de ses précédentes campagnes (1999, 2004 et 2009), M. Bouteflika ne bouge pratiquement plus de chez lui depuis un AVC en avril 2013 qui l'a contraint à 80 jours d'hospitalisation à Paris, alimentant les doutes sur sa capacité à gouverner.

Depuis son retour en Algérie en juillet, le président ne s'est que rarement exprimé en public, et d'une voix presque inaudible

Interrogé sur le rôle joué par le frère du président, Saïd Bouteflika, conseiller spécial du chef de l'Etat, M. Benyounès a souligné que l'Algérie n'est "pas une république bananière, c'est un grand pays qui a des institutions démocratiquement élues, stable, sérieuses, solides, ce n'est pas le frère du président qui va gérer l'Algérie, c'est le président qui gère, dirige le pays".

"C'est le patron, tout le monde le sait", a-t-il insisté.

alc/ml

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