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Nucléaire iranien: discussions d'experts "utiles" selon Téhéran

Nucléaire iranien: discussions d'experts "utiles" selon Téhéran

Les discussions techniques d'experts de l'Iran et des grandes puissances diplomatiques du 5+1 sur le programme nucléaire controversé iranien ont été qualifiées d'"utiles" par Téhéran, affirmant que la rédaction d'un accord final va commencer dans quelques semaines.

Le chef de la délégation technique iranienne Hamid Baidinejad, cité par l'agence iranienne Irna, s'est félicité de trois jours de discussions techniques "utiles" à Vienne. "Les positions techniques aident à mieux comprendre nos positions réciproques", a-t-il ajouté.

Cette rencontre d'experts de l'Iran et des "5+1" (États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne) intervient en amont d'une nouvelle rencontre de responsables politiques de ces pays à Vienne à partir de mardi.

Cet rendez-vous, le troisième depuis le début de l'année, a pour but de transformer l'accord intérimaire signé à Genève en novembre 2013 par les deux parties, en un accord final, pour mettre un terme à une décennie de confrontation dangereuse entre l'Iran, qui proclame son droit au nucléaire civil, et les grandes puissances, qui le soupçonnent de chercher secrètement à se doter de la bombe atomique.

M. Baidinejad a part ailleurs confirmé à l'agence iranienne Isna que "les délégations de l'Iran et des pays du 5+1 vont commencer à partir de la réunion du mois d'Ordibehesht (du 21 avril au 21 mai, ndlr) à commencer la rédaction du texte" d'un accord final.

Une diplomate américaine impliquée dans les discussions a indiqué vendredi que Washington tablait sur le début de la rédaction d'un tel accord à la prochaine réunion en mai.

"Nous essayons d'avoir la bonne combinaison de mesures pour s'assurer que l'Iran ne peut pas acquérir d'arme nucléaire et que son programme nucléaire est exclusivement pacifique", a-t-elle précisé.

"Nous travaillons pour combler le fossé qui existe, pour voir si nous pouvons trouver cette bonne combinaison. Le rythme de notre travail va s'intensifier encore plus qu'actuellement."

La négociation d'un accord entre l'Iran et la Russie -- construction d'un réacteur nucléaire en échange de pétrole -- serait "en contradiction" avec l'accord de Genève, et "pourrait potentiellement déclencher des sanctions américaines contre les personnes concernées", a-t-elle toutefois prévenu.

Un tel accord entre Moscou et Téhéran minerait les efforts de Washington de couper Téhéran de sa principale source de revenus, une stratégie qui a, selon les Américains, poussés la République islamique à la table des négociations.

L'Iran demande la levée de toutes les sanctions internationales qui le vise.

sgh-stu/tba/bir

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