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Irak: 17 morts dans les violences, heurts avec des insurgés à l'approche des élections

Irak: 17 morts dans les violences, heurts avec des insurgés à l'approche des élections

Dix-sept personnes ont été tuées dans une série d'attaques vendredi en Irak, et les forces de sécurité ont en outre tué quinze insurgés lors de heurts à moins d'un mois des élections législatives.

Des dizaines de personnes ont également été blessées dans ces attaques à main armée et attentats à la bombe qui ont touché la capitale et des zones à majorité sunnite du nord et de l'ouest de l'Irak, selon des sources médicales et de sécurité.

Alors que la campagne bat son plein pour les législatives du 30 avril, les violences en Irak connaissent depuis plus d'un an un pic jamais atteint depuis 2008, alimentées par le mécontentement de la minorité sunnite et par le conflit en Syrie.

Des insurgés ont détruit un pont près de Bagdad en disposant plusieurs bombes le long de l'édifice, a-t-on appris de même source.

Outre la capitale, les violences ont surtout touché les provinces majoritairement sunnites de Ninive, Salaheddine et Kirkouk dans le nord, et al-Anbar dans l'ouest.

Les forces de sécurité ont combattu des insurgés au sud de Bagdad, ont indiqué des responsables médicaux et de sécurité.

Ces heurts, déclenchés par des opérations policières dans des fiefs insurgés à Yousifiyah, Latifiyah et Jourf al-Sakhr, ont fait 15 morts parmi les insurgés, et trois parmi les forces de sécurité.

Ailleurs, un kamikaze a tué un capitaine de l'armée et son fils en déclenchant sa charge devant leur domicile à Baiji, tandis que des hommes armés ont tué deux membres de milices anti-Qaïda à Tikrit, capitale de Salaheddine.

A Al-Anbar, l'armée a bombardé Fallouja, ville tenue par des insurgés depuis le début de l'année, faisant deux morts, tandis que des combats entre les forces de sécurité et des combattants anti-gouvernementaux ont coûté la vie à deux policiers à Ramadi, chef-lieu de la province partiellement conquis par les insurgés.

Le Premier ministre Nouri al-Maliki et d'autres responsables chiites cherchent à afficher leur fermeté à l'approche du scrutin du 30 avril plutôt que d'entamer le dialogue avec les sunnites, comme le recommandent experts et diplomates.

"J'aimerais que la campagne porte plus sur les vraies questions et sur la façon dont l'Irak peut régler ses problèmes, mais là, c'est surtout des attaques personnelles", a regretté l'envoyé spécial de l'ONU en Irak, Nickolay Mladenov.

En effet, les doléances des Irakiens sont nombreuses: coupures de courant, eau courante insalubre, corruption généralisée, chômage... Sans mentionner les violences quotidiennes qui ont fait plus 2.300 morts depuis le début de l'année, selon un décompte de l'AFP.

bur-psr/cnp/faa

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