Les services de sécurité russes (FSB) ont démenti implicitement jeudi avoir été impliqués dans les tueries de fin février sur le Maïdan, la place de l'indépendance à Kiev, qui ont fait près de 90 morts et conduit à la chute du régime pro-russe, selon les agences russes.
"Nous ne commentons pas des accusations gratuites", a déclaré le service de presse du FSB, interrogé sur les affirmations de Valentin Nalivaïtchenko, chef des services de sécurité ukrainiens, selon lequel des agents du FSB ont "participé à la planification et à la mise en oeuvre" de la répression meurtrière de la contestation à Maïdan.
"Que ces déclarations restent sur la conscience des services de sécurité ukrainiens", a-t-il ajouté.
Le ministère russe des Affaires étrangères, via son délégué pour les droits de l'Homme, Konstantin Dolgov, a de son côté appelé à ne pas tirer de conclusions "hâtives et politisées" dans l'enquête sur les tirs de snipers.
"Nous appelons à ne pas tirer de conclusions hâtives et politisées, basées sur des hypothèses et des documents ayant "fuité" par hasard", a-t-il écrit sur son compte Twitter.
"Nous sommes convaincus que l'enquête doit être professionnelle, impartiale, sans ingérence extérieure et basée sur des faits solides et objectifs", a-t-il ajouté.
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