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Lukoil commence à exploiter un important champ pétrolier du sud de l'Irak

Lukoil commence à exploiter un important champ pétrolier du sud de l'Irak

La production commerciale a débuté dans l'un des plus importants champs pétroliers inexploités au monde, situé dans le sud de l'Irak, ont indiqué samedi des responsables, dans le cadre des ambitieux projets de Bagdad pour accélérer sa production pétrolière.

Les autorités ont annoncé avoir atteint cet objectif-clé lors d'une cérémonie en présence du ministre irakien du Pétrole Abdelkarim al-Louaïbi, ainsi que des cadres de la compagnie russe Lukoil, qui exploite l'énorme champ de Qurna-2 occidental.

Cette annonce intervient à quelques semaines d'élections législatives, au moment où le pays a cruellement besoin d'augmenter ses revenus pétroliers afin de financer la reconstruction de son économie et de ses infrastructures en piteux état.

"La production a démarré aujourd'hui", a déclaré Nasir Hashim Fakhr, un cadre du ministère irakien du Pétrole chargé du développement ce champ situé dans la province de Bassora. Il a précisé à la presse que la production se situait aux environs de 120.000 barils par jour (b/j), mais devrait atteindre 420.000 b/j d'ici la fin de l'année.

Le président de Lukoil, Vagit Alekperov, a indiqué dans un communiqué que ce niveau de production avait été atteint pour la première fois vendredi à Qurna-2 occidental, qui était jusque là l'un des plus gros champs inexploités au monde, dont les réserves connues sont estimées à 12,9 milliards de barils.

La compagnie russe était initialement en partenariat avec la norvégienne Statoil pour l'exploitation de ce champ, avec un accord sur 20 ans signé début 2010 prévoyant d'arriver à une production de 1,8 million b/j.

Mais en mai 2012, Statoil a vendu ses parts à Lukoil, et l'objectif de production a été revu à la baisse à 1,2 million b/j.

L'Irak a des réserves pétrolières prouvées de 143,1 milliards de barils et 3.200 milliards de mètres cubes de gaz -- parmi les plus importantes réserves au monde pour ces deux types d'hydrocarbures.

Le budget de Bagdad dépend largement des revenus générés par les exportations pétrolières, que le gouvernement cherche à augmenter fortement.

L'Irak souhaite augmenter sa production à 9 millions de barils par jour d'ici 2017, un objectif jugé excessivement ambitieux par le Fonds monétaire international et l'Agence internationale de l'Energie. Le pays produit actuellement 3,5 mb/j, et ses exportations ont atteint 2,8 mb/j en février, le niveau le plus haut enregistré depuis au moins un quart de siècle.

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