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Legault troublé par des soupçons de collusion à l'époque du PQ

Legault troublé par des soupçons de collusion à l'époque du PQ

Des firmes de génie-conseil se seraient partagé des contrats publics et auraient financé illégalement le Parti québécois lorsque la formation souverainiste était au pouvoir dans les années 90, selon des informations publiées samedi. Si ces révélations préoccupent François Legault, Pauline Marois affirme n'en avoir jamais entendu parler.

« Je trouve ça très inquiétant que durant les années du PQ, les contrats étaient divisés par territoire et que l'argent d'une enchère était donné au Pati québécois. Je trouve ça troublant, inquiétant », a dit le chef caquiste François Legault lors d'un point de presse à Mont-Saint-Grégoire, en Montérégie.

Samedi matin, le quotidien La Presse a révélé que des firmes de génie-conseil se seraient réparti les territoires pour l'obtention des contrats publics lors d'une « vente aux enchères » annuelle. Les bénéfices de cette vente auraient servi à financer le PQ, selon des extraits d'un rapport d'enquête de l'Unité anticollusion du ministère des Transports.

« J'aimerais entendre les anciens ministres des Transports du Parti québécois [à la commission Charbonneau] », a ajouté François Legaut.

Lui-même ministre péquiste à la fin des années 1990, M. Legault a affirmé ne pas être au courant de ce stratagème. Il était ministre de la Santé et de l'Éducation, a-t-il répliqué.

Marois dit n'avoir jamais entendu parler de ce système

La chef péquiste Pauline Marois assure de son côté n'avoir jamais eu vent de ce système. « Je n'ai aucune idée de ce dont il s'agit. Je n'ai jamais entendu parler de ça », a-t-elle dit en marge d'un point de presse à Montréal.

Une journaliste lui a demandé si elle avait déclenché des élections pour éviter que ces allégations soient rendues publiques à la commission Charbonneau. La réponse de la chef péquiste a été catégorique : « Jamais, jamais, jamais. »

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