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Une fillette afghane tuée dans l'attaque de la résidence d'une ONG à Kaboul (officiel)

Une fillette afghane tuée dans l'attaque de la résidence d'une ONG à Kaboul (officiel)

Une fillette afghane a été tuée vendredi à Kaboul lors de l'attaque par un commando suicide taliban d'une résidence abritant l'ONG Roots of Peace, ont annoncé les autorités afghanes.

"Une petite fille a été tuée" par une explosion et un "garde a été blessé", a indiqué le vice-ministre afghan de l'Intérieur, Mohammad Ayub Salangi, sur son compte Twitter.

"Une petite Afghane qui passait par là a été tuée", a confirmé le chef de la police de Kaboul, Mohammad Zaher. "Nous avons par ailleurs réussi à évacuer les 31 étrangers qui se trouvaient dans le bâtiment", a-t-il dit.

Un porte-parole de la police de Kaboul, Hashmat Stanikzai, a dit de son côté que l'attaque était "terminée" et qu'au moins cinq assaillants étaient morts.

L'attaque avait été lancée vers 16H00 (11H30 GMT) quand une voiture piégée avait explosé devant le bâtiment occupé par Roots of Peace, une organisation basée aux Etats-Unis et s'occupant de programmes de réhabilitation des champs de mines. Un groupe d'assaillants s'était ensuite retranché dans l'édifice et avait déclenché une fusillade.

Les talibans ont revendiqué cette attaque perpétrée près d'une semaine après le raid d'un commando taliban contre l'hôtel Serena ayant fait neuf morts, dont quatre étrangers et le journaliste afghan de l'Agence France-Presse (AFP) Sardar Ahmad.

Il s'agit de la quatrième attaque visant des étrangers ou des lieux fréquentés par les étrangers à Kaboul depuis le début de l'année, après l'attentat contre la Taverne du Liban en janvier (21 morts, dont 13 étrangers), le meurtre du journaliste anglo-suédois Nils Horner début mars et le drame du Serena.

Ces nouvelles violences interviennent à une semaine seulement du premier tour de la présidentielle afghane, le 5 avril, qui désignera le successeur de Hamid Karzaï, ce dernier ne pouvant briguer un troisième mandat, selon la Constitution.

Les talibans du mollah Omar ont promis de multiplier les attaques, notamment contre les étrangers et le personnel électoral, afin de "perturber" ce scrutin clé pour la transition démocratique en Afghanistan, pays d'environ 28 millions d'habitants miné par trois décennies de guerre.

us-eg/plh

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