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Nigeria: deux Britanniques arrêtés pour tentative de corruption en vue de voler du pétrole

Nigeria: deux Britanniques arrêtés pour tentative de corruption en vue de voler du pétrole

Quatorze personnes, dont deux Britanniques, ont été arrêtées au Nigeria, accusées de tentative de corruption dans le cadre d'un complot visant à voler du pétrole d'un pipeline, ont annoncé vendredi les autorités nigérianes.

Les Britanniques ont essayé de corrompre un responsable des forces de sécurité pour faciliter leur vol, a indiqué le général Emmanuel Atewe, qui dirige la force conjointe JTF (armée-police) dans la région pétrolifère du delta du Niger (sud).

Les vols de pétrole brut sont un problème majeur au Nigeria, le plus gros producteur d'Afrique, et représentent, selon les estimations, des pertes de 6 milliards de dollars (4,3 milliards d'euros) de chiffre d'affaires par an.

Les Britanniques sont détenus ainsi que 12 techniciens qu'ils avaient engagés pour siphonner le pétrole d'un pipeline de la compagnie Shell à Warri, la capitale de l'Etat du Delta, et le transférer dans des barges, a ajouté M. Atewe.

"Les Britanniques ont promis 20 millions de nairas" (120.000 dollars, 87.400 euros) à un commandant local et de "s'occuper des officiers et des soldats le long de la rivière Chanomi", a-t-il déclaré à la presse à Yenagoa, la capitale de l'Etat voisin de Bayelsa.

"Le 21 mars 2014, l'un des suspects a apporté 60.000 dollars, représentant le paiement partiel des 20 millions de nairas promis. Les suspects ont été immédiatement arrêtés pour avoir tenté de corrompre le commandant de la brigade en vue de commettre un sabotage économique", a ajouté M. Atewe.

Il n'a pas donné de précisions au sujet des deux Britanniques.

"Nous sommes au courant de l'arrestation de deux ressortissants britanniques et sommes en contact avec les autorités nigérianes concernant leur détention", a déclaré à l'AFP un porte-parole du Haut Commissariat britannique à Abuja.

La compagnie de pétrole anglo-néerlandaise Royal Dutch Shell a déclaré mercredi l'état de "force majeure" sur ses exportations de pétrole brut en provenance du Nigeria, alors qu'elle s'efforce de réparer l'un de ses oléoducs saboté.

La filiale de Shell au Nigeria (SPDC) a précisé que cet état de "force majeure" était effectif depuis mardi en raison des réparations en cours sur l'oléoduc le plus important du terminal de Forcados, dans l'ouest du Delta du Niger (sud).

La clause de "force majeure" permet à la compagnie de suspendre ses obligations contractuelles, telles que les livraisons de pétrole et de gaz, à la suite d'événements imprévus, sans encourir de pénalités.

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