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Les Serbes de Bosnie ne peuvent pas suivre l'exemple de la Crimée (Hague)

Les Serbes de Bosnie ne peuvent pas suivre l'exemple de la Crimée (Hague)

La situation en Bosnie, où le dirigeant de l'entité serbe dans ce pays, Milorad Dodik, agite souvent la menace de la sécession, et en Ukraine, dont la Crimée à été récemment rattachée à la Russie, ne peuvent pas être comparées, a affirmé le chef de la diplomatie britannique William Hague.

"Permettez-moi d'être clair, les frontières dans les Balkans ne peuvent plus être redessinées. Une seule, souveraine Bosnie-Herzégovine, dans ses frontières actuelles, peut adhérer à l'Union européenne", a déclaré M. Hague dans une interview publiée vendredi par le quotidien bosnien Dnevni Avaz.

"C'est une conviction que je partage avec tous les collègues des 28 pays membres de l'Union européenne", a ajouté le chef de la diplomatie britannique.

Inspiré par le référendum du 16 mars en Crimée, le président de la Republika Srpska, Milorad Dodik, a à plusieurs reprises fait état ces derniers jours de son ambition de faire séparer cette entité serbe de la Bosnie si l'Etat central dans ce pays continuait à être renforcé, ce que souhaitent les dirigeants musulmans.

Depuis la fin de la guerre intercommunautaire (1992-95), la Bosnie est composée de deux entités, la Republika Srpska et la Fédération croato-musulmane, qui sont unies par un faible gouvernement central.

"Il n'y a simplement pas de comparaison valable entre l'entité de Republika Srpska et la Crimée", a encore dit M. Hague.

"Les actions entreprises par la Russie en Ukraine sont un exemple épouvantable d'annexion illégale que les pays membres de l'Union européenne ont unanimement condamnée", a-t-il ajouté.

rus/cn/abk

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