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Le pétrole ouvre en hausse à New York, misant sur un regain de la demande

Le pétrole ouvre en hausse à New York, misant sur un regain de la demande

Le pétrole s'affichait en hausse à l'ouverture vendredi à New York, toujours soutenu par la baisse des stocks de brut à Cushing, un important terminal américain, l'espoir d'un regain de demande aux Etats-Unis et les tensions autour de l'Ukraine.

Vers 13H25 GMT, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mai s'appréciait de 78 cents à 102,06 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

"Le marché parle encore de la baisse des réserves de brut à Cushing", annoncée mercredi par le département américain de l'Energie, soulignait Robert Yawger de Mizuho Securities USA.

C'est dans ce terminal pétrolier, situé dans l'Oklahoma, que sont entreposés les barils servant de référence aux prix du WTI.

"C'est la huitième semaine de recul de ces stocks, à leur plus bas depuis janvier 2012; tant qu'on restera sur cette tendance, cela devrait empêcher les cours de baisser", avançait le spécialiste.

Les investisseurs misaient aussi sur un regain de demande de brut alors que s'approche la fin de la saison de maintenance des raffineries, à l'issue de laquelle elles devraient avoir besoin d'or noir supplémentaire, et après des indicateurs américains plutôt de bon augure pour la consommation de produits pétroliers.

Selon les données publiées vendredi par le département du Commerce, les revenus et dépenses de consommation des ménages aux Etats-Unis ont en effet augmenté au même rythme de 0,3% en février.

La crainte d'une escalade des tensions géopolitiques autour de l'Ukraine pouvant perturber le marché de l'énergie en Europe participait à la progression des cours du baril.

Le président des Etats-Unis Barack Obama a exhorté vendredi la Russie à retirer les troupes qu'elle a massées selon lui le long de sa frontière avec l'Ukraine, et à négocier avec la communauté internationale.

Moscou a dénoncé ces affirmations, estimant en substance que les dirigeants occidentaux étaient soit mal informés soit de mauvaise foi.

Par ailleurs, "la situation en Libye continue de se détériorer, la production journalière étant apparemment tombée à 170.000 barils par jour" et "au Nigeria, des attaques contre des oléoducs dans le delta du Niger a obligé Shell a déclarer une situation de force majeure", rappelait Robert Yawger. "Cela perturbe l'approvisionnement en brut en provenance de l'Afrique".

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