Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

La nostalgie s'empare du Critérium international

La nostalgie s'empare du Critérium international

Le Critérium international, avec le Français Jean-Christophe Péraud pour favori logique, se pare de nostalgie, samedi et dimanche à Porto-Vecchio, neuf mois après l'exceptionnel départ du Tour de France en Corse.

L'épreuve organisée par ASO retrouve la ville-départ d'une mémorable 100e édition de la Grande Boucle. Mais aussi les routes empruntées depuis 2010 par cette course au format atypique, trilogie pour coureur complet (étape de plaine, contre-la-montre, course de côte) gagnée l'an passé par le futur vainqueur du Tour, le Britannique Chris Froome.

Cette année, Froome a choisi le Tour de Catalogne, tout comme l'Espagnol Alberto Contador, et leur rival annoncé pour juillet prochain, l'Italien Vincenzo Nibali, a déclaré forfait mercredi dernier. Dès lors, le rendez-vous s'ouvre un peu plus encore aux appétits et aux surprises, même si Péraud, dont les qualités correspondent au profil demandé, fait figure de référence.

"Même si je suis plutôt toujours dans le coup sur le critérium international, je ne l'ai jamais gagné!", tempère cependant le chef de file d'une équipe AG2R La Mondiale en pleine réussite actuellement (Betancur, Bardet).

L'opposition vient notamment du Luxembourg, de l'expérimenté Frank Schleck, 33 ans, et de l'espoir Bob Jungels, 21 ans. Passé près du succès dans la dernière étape de Paris-Nice, l'aîné des frères Schleck - le cadet, Andy, est encore en rodage - s'est déjà imposé au sommet du col de l'Ospedale, le site d'arrivée de la dernière étape, au-dessus du golfe de Porto-Vecchio au sublime panorama.

Outre Frank Schleck (2011), le Français Pierrick Fédrigo est un autre ancien vainqueur (2010) qui aime le triptyque corse aux exigences spécifiques. Il faut éviter le premier jour les pièges de la course de plaine, promise aux sprinteurs (Bouhanni, Geschke, Vachon, voire Lutsenko ou Venturini), et résister dans le court contre-la-montre de 7 kilomètres, favorable aux rouleurs (T. Dumoulin, Dennis, Gougeard, Larsson).

Mais la course se joue quasi naturellement entre les pins et les hêtres, dans les lacets de l'Ospedale (14 km à 6,2%) à l'obsédant parfum du maquis.

Le Suisse Mathias Frank, le jeune Argentin Eduardo Sepulveda, 22 ans, le "revenant" Rémy Di Grégorio, revanchard sous le maillot de la modeste formation La Pomme Marseille, sont attendus sur ces pentes. Tout comme l'Italien Michele Scarponi, vainqueur du Giro 2011, ou encore Rafal Majka (7e du Giro 2013), si le Polonais a récupéré de sa chute dans le dernier kilomètre de Paris-Nice.

jm/gv

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.