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Daimler et BAIC vont investir un milliard d'euros en Chine

Daimler et BAIC vont investir un milliard d'euros en Chine

Le constructeur automobile allemand Daimler a annoncé vendredi, à l'occasion d'une visite d'Etat du président chinois, un investissement d'un milliard d'euros d'ici 2015, conjointement avec son partenaire chinois BAIC, pour augmenter leurs capacités de production à Pékin.

Cet investissement fait partie d'une série d'accords signés vendredi entre les deux pays dont le montant total n'a pas été communiqué, mais qui étaient dominés par l'industrie automobile.

Daimler et son partenaire de longue date en Chine Beijing Automotive Industry (BAIC) vont investir un milliard d'euros dans leur coentreprise Beijing Benz, qui produit des voitures pour le marché local, notamment des Mercedes classe C et classe E, et des moteurs.

Daimler était devenu en novembre dernier le premier constructeur étranger à prendre une part dans un équipementier chinois, en entrant à hauteur de 12% au capital de BAIC Motor, une des filiales de BAIC.

L'accord scellant le nouvel investissement a été signé à Berlin, à l'occasion de la première visite en Allemagne du président chinois Xi Jinping, accompagné d'une délégation fournie de chefs d'entreprise. La Chine est le premier partenaire commercial de l'Allemagne en Asie, et l'Allemagne, le premier de la Chine en Europe.

Les constructeurs automobiles allemands sont particulièrement actifs en Chine, un marché à très fort potentiel pour eux et où chacun travaille depuis longtemps avec un partenaire chinois.

Parmi les autres accords paraphés vendredi à la chancellerie figurent d'ailleurs un élargissement de la coopération entre Volkswagen et son partenaire chinois SAIC aux piles à combustible et aux véhicules hybrides, et un accord pour un renforcement des liens entre BMW et le groupe Brilliance.

Les autres signatures portent entre autres sur un engagement du géant de la chimie Bayer à agrandir une usine à Pékin pour 100 millions d'euros, une déclaration d'intention pour une "coopération stratégique dans le domaine de l'énergie" entre Siemens, Huaneng Power International et Shanghai Electric, ou encore un accord entre Air Berlin et une banque chinoise sur le financement d'avions pour la compagnie aérienne allemande.

Un accord préliminaire a également été signé entre l'opérateur de la Bourse de Francfort Deutsche Börse et la banque chinoise Bank of China, et séparément entre la Bundesbank et son homologue chinoise People's Bank of China sur la création à Francfort d'une chambre de compensation pour la devise chinoise, le yuan. La banque centrale chinoise va signer un accord semblable avec la Bank of England à Londres lundi. De telles chambres de compensation permettraient aux investisseurs de réaliser des transactions en yuan depuis l'Europe avec plus de sécurité.

L'essentiel des documents signés vendredi à Berlin étaient des déclarations d'intention ou protocoles d'accords, sans engagement en monnaie sonnante et trébuchante.

Avant l'Allemagne, le passage de trois jours en France de M. Xi a été l'occasion d'une moisson de contrats pour l'industrie française, d'un montant total de 18 milliards d'euros. Parmi eux notamment une commande de 70 Airbus d'une valeur de 7 milliards d'euros (10 mds USD).

mtr/aro/rhl

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