Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Le pape a défendu auprès d'Obama le droit à l'objection de conscience des catholiques américains

Le pape a défendu auprès d'Obama le droit à l'objection de conscience des catholiques américains

Le pape François a défendu jeudi lors de son premier entretien avec le président américain Barack Obama, "le droit à la vie" et "à l'objection de conscience" pour les catholiques américains confrontés à des demandes d'avortement.

François et M. Obama "se sont penchés sur des questions particulièrement importantes pour l'Eglise du pays (les Etats-Unis, ndlr) comme l'exercice des droits à la liberté religieuse, à la vie et à l'objection de conscience", selon le communiqué du Saint Siège diffusé après la première rencontre de François avec M. Obama depuis son élection en mars 2013.

Parce qu'elle favorisait notamment le remboursement par les employeurs de la contraception et de la pillule abortive, la réforme de la santé de l'administration Obama a été vivement contestée par les évêques américains, qui la jugeaient contraire aux droits religieux. Ils ont plusieurs fois, avec le soutien de Benoît XVI, prédécesseur du pape actuel, préconisé l'objection de conscience, notamment le droit de refuser de pratiquer des avortements.

Les questions de société ont donc été abordées lors de ces entretiens que M. Obama avait souhaité voir centrés sur la lutte contre les inégalités dans le monde.

A cet égard, les deux hommes sont tombés d'accord sur un "engagement commun pour l'éradication de trafic d'êtres humains dans le monde", selon le communiqué du Vatican.

Le bref communiqué a aussi évoqué parmi les sujets abordés "la question des réformes en matière d'immigration".

Les entretiens entre M. Obama et le pape ainsi qu'avec le numéro deux du Vatican, Piero Parolin en charge de la diplomatie, ont également porté sur "des thèmes internationaux actuels", dans une atmosphère qualifiée de "cordiale" par le Vatican.

Selon le communiqué, aussi bien le Vatican que M. Obama ont souligné la nécessité que, "dans les zones de conflit, le droit international et humanitaire soit respecté" et qu'"une solution négociée soit trouvée entre les parties impliquées".

fka-jlv/rhl

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.