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Bucarest veut renforcer le contre-espionnage après la crise ukrainienne

Bucarest veut renforcer le contre-espionnage après la crise ukrainienne

Le président roumain Traian Basescu a estimé mercredi que le contre-espionnage devait être renforcé face aux risques accrus d'espionnage de son pays à la suite des événements en Ukraine frontalière de la Roumanie.

"Si nous nous intéressons aux priorités des services de renseignements pour 2014 (...), de manière catégorique, nous devons nous adapter aux risques d'intensification des activités d'espionnage sur le territoire de la Roumanie à la suite des évolutions dans la région", a déclaré le chef de l'Etat lors du bilan d'activité du Service de renseignement intérieur (SRI).

"La composante de contre-espionnage doit être renforcée", a-t-il ajouté en soulignant que la Roumanie, pays voisin de l'Ukraine et riverain de la Mer Noire, "pourrait bénéficier du repositionnement des ressources militaires de l'Otan sur le territoire de l'Union européenne".

Un tel repositionnement des ressources "rendrait la Roumanie encore plus intéressante" pour d'éventuels espions, a-t-il ajouté tout en rappelant que son pays accueillera à partir de 2015 une composante du bouclier antimissile de l'Otan, un sujet de discorde avec Moscou.

La Roumanie a condamné le rattachement de la Crimée à la Russie à la suite d'un référendum qui n'a pas été reconnu par la communauté internationale.

Le président Basescu a mis en garde contre des risques d'instabilité dans un autre pays voisin de la Roumanie, la Moldavie confrontée au séparatisme d'une région russophone, la Transdniestrie.

iw/fw

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