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Royal Mail, tout juste privatisé, va supprimer 1.600 emplois

Royal Mail, tout juste privatisé, va supprimer 1.600 emplois

Le groupe postal britannique Royal Mail a annoncé mardi sa volonté de supprimer environ 1.600 emplois, quelques mois seulement après sa privatisation et son introduction en Bourse en fin d'année dernière.

Le groupe entend parallèlement embaucher ou promouvoir des salariés sur un total d'environ 300 postes, ce qui aboutit à la suppression nette d'environ 1.300 postes, a-t-il précisé dans un communiqué.

"Royal Mail va lancer aujourd'hui une consultation formelle avec (les syndicats) Unite et CWU" au sujet d'une "proposition de réduction d'environ 1.600 emplois avec 300 nouveaux postes ou promotions", a indiqué le groupe qui emploie environ 150.000 personnes au Royaume-Uni.

Ces suppressions de postes toucheront en premier lieu les cadres et concerneront aussi, dans une moindre mesure, les services administratifs. Le groupe assure que les postiers ne seront en revanche pas touchés.

Le groupe postal - qui rappelle que depuis 2003, environ 50.000 employés l'ont quitté - assure qu'il est dans son habitude de réduire les effectifs sans licenciement sec là "où cela est possible" via des départs non remplacés, des redéploiements ou des départs volontaires.

Ces suppressions d'emplois doivent permettre au groupe d'économiser environ 50 millions de livres par an (près de 60 millions d'euros) mais elles vont le contraindre à enregistrer des charges de restructuration d'environ 230 millions de livres sur l'exercice 2013/2014.

"Nous améliorons continuellement notre efficacité, tout en maintenant notre haute qualité de service. Nous devons le faire afin d'être compétitifs sur les marchés du courrier et des colis. C'est la meilleure façon de garantir le service (postal) universel et les emplois de bonne qualité que nous offrons à nos salariés", a déclaré la directrice générale du groupe, Moya Greene.

Royal Mail a été introduit en Bourse mi-octobre par le gouvernement de David Cameron, dans le cadre de la plus importante privatisation dans le pays depuis la grande vague de l'époque Thatcher et Major. Une privatisation qui avait suscité la colère des syndicats.

mg/alm/ros

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