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Le pétrole monte à New York, après de nouvelles sanctions contre Moscou

Le pétrole monte à New York, après de nouvelles sanctions contre Moscou

Les prix du pétrole ont ouvert en légère hausse vendredi à New York, dans un marché attentif à la montée des tensions entre la Russie et les Etats-Unis sur la crise ukrainienne, craignant son impact sur l'approvisionnement en énergie.

Vers 13H20 GMT, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mai, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, gagnait 41 cents, à 99,31 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

"Les tensions avec la Russie sont l'une des principales raisons de la progression du marché ce matin et elles risquent d'accélérer sa hausse au cours de la séance", a relevé Carl Larry de Oil Outlooks and Opinions.

Les Etats-Unis ont durci leurs sanctions à l'encontre de la Russie jeudi, ajoutant 20 personnes à la liste des 11 individus dont les avoirs sont gelés et visant des proches collaborateurs du président russe Vladimir Poutine.

Le marché s'est principalement concentré sur les mesures punitives prises à l'encontre du milliardaire Guennady Timtchenko, cofondateur de la société de commerce d'hydrocarbures Gunvor, basée en Suisse. Les investisseurs craignent une perturbation dans les activités de courtage et ses conséquences sur l'approvisionnement en brut en provenance de Russie.

"C'est la première fois que l'on s'est autant rapproché" du marché de l'énergie, "avec les sanctions du président (Barack) Obama contre (M. Timtchenko) même s'il a vendu ses positions dans Gunvor dès mercredi", a commenté M. Larry.

"Les courtiers veulent savoir, à l'orée d'un week-end qui va nous sembler très long, ce que sera l'impact de ces sanctions et se préparent à un nouveau durcissement de la part de l'Union européenne", a-t-il poursuivi.

Les sanctions occidentales n'ont jusqu'ici pas directement perturbé les secteurs du pétrole et du gaz.

L'adoption "de mesures plus globales dirigées contre le secteur de l'énergie reste toutefois peu probable", a nuancé Matt Smith de Schneider Electric.

D'autre part, le marché profitait de la bonne humeur du marché des actions, selon M. Larry. "Cela donne des raisons aux investisseurs d'être optimistes sur la croissance de l'économie américaine et sur la demande en brut", a-t-il expliqué.

ppa/sl/sam

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