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Poutine justifie le rattachement de la Crimée et attaque l'Occident

Poutine justifie le rattachement de la Crimée et attaque l'Occident

Le président russe Vladimir Poutine a justifié mardi le rattachement de la Crimée à la Russie comme un juste retour de l'histoire et a lancé une violente charge contre l'Occident, accusé de vouloir isoler son pays.

Voici ses principales déclarations:

- "Dans le coeur et la conscience des gens, la Crimée était et reste une partie intégrante de la Russie". "Pour comprendre ce choix, il suffit de connaître l'histoire de la Crimée, de savoir ce que la Russie signifie pour la Crimée et la Crimée pour la Russie".

- La Crimée a été offerte en 1954 à la République soviétique d'Ukraine par le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev "en violation des normes constitutionnelles" de l'époque.

- "Ce qui semblait incroyable, est malheureusement devenu une réalité: l'URSS s'est effondrée".

- "Quand la Crimée s'est retrouvée soudain dans un autre Etat (après la chute de l'URSS, ndlr), la Russie a alors senti qu'on ne l'avait pas seulement volée, mais pillée". Mais en 1991, Moscou "a baissé la tête, s'est résignée"

- "Nos partenaires occidentaux ont franchi la ligne rouge et se sont comportés de manière grossière, irresponsable et non-professionnelle", dans la crise ukrainienne, qui a débouché sur le départ en février du dirigeant pro-russe Viktor Ianoukovitch, après de violentes manifestations.

- "Les autorités de Crimée se sont appuyées sur le précédent connu du Kosovo, précédent que nos partenaires occidentaux ont créé eux-mêmes (...). Ils ont reconnu comme légitime la séparation du Kosovo de la Serbie, démontrant qu'aucune autorisation des autorités centrales du pays n'était nécessaire à une déclaration unilatérale d'indépendance."

- "Pour une raison inconnue, ce que peuvent les Albanais du Kosovo (et nous les respectons) est interdit aux Russes, Ukrainiens et Tatares en Crimée ?"

-Lorsque Belgrade a été la cible de tirs de bombes et de roquettes, "à la suite de quoi a été menée une véritable intervention" (...) Y avait-il donc une résolution du Conseil de sécurité de l'Onu sur cette question, autorisant de telles actions ? Rien de tel. Puis il y a eu l'Afghanistan, l'Irak et les résolution du Conseil de sécurité de l'Onu ouvertement violées en Libye, où au lieu d'assurer une zone dite de non survol on a commencé aussi à bombarder."

- "Ce n'est même pas la politique de deux poids deux mesures, c'est un cynisme étonnant".

- "Nous sommes reconnaissants au peuple chinois, dont les dirigeants ont considéré et considèrent toujours la situation en Ukraine et en Crimée dans sa totalité historique et politique et nous apprécions hautement la retenue et l'objectivité de l'Inde".

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