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Avion disparu : la Chine fouille son territoire

Avion disparu : la Chine fouille son territoire

Insatisfaite des recherches en cours pour tenter de retrouver le Boeing 777 de Malaysia Airlines transportant 239 personnes, la Chine fustige la Malaisie pour son manque de transparence.

Pékin a annoncé, mardi, qu'elle entamait des recherches sur son territoire en se concentrant sur les zones situées dans le « corridor aérien nord » des trajectoires possibles du vol MH370, qui effectuait la liaison entre Kuala Lumpur, en Malaisie, et la capitale chinoise. Le Tibet et le Xinjiang, deux régions autonomes qui réclament leur indépendance, se trouvent dans l'un des deux corridors qu'auraient pu emprunter l'avion, selon les hypothèses émises grâce aux informations satellitaires.

L'ambassadeur chinois en Malaisie a également précisé qu'aucun élément de l'enquête ne laissait croire qu'un passager chinois serait impliqué dans un possible détournement de l'appareil. L'enquête n'a pas permis de découvrir, jusqu'à présent, de mobiles politique ou criminel à un acte terroriste.

Pékin a mené sa propre enquête sur ses ressortissants à la demande de Kuala Lumpur, comme doivent le faire tous les pays dont des citoyens étaient à bord du vol.

« On n'a trouvé aucune preuve que des passagers chinois aient pu détourner l'avion ou être les auteurs d'un attentat », a dit l'ambassadeur.

Aucun pays n'a encore communiqué d'informations incriminantes sur un de ses ressortissants, a résumé la Malaisie lundi.

Pékin critique le « manque d'expérience » de la Malaisie

La Chine a aussi servi une autre flèche à l'endroit des autorités malaisiennes pour leur travail dans le dossier, lui reprochant leur « manque d'expérience » pour expliquer la confusion autour des recherches. Pékin critique régulièrement la gestion de l'enquête par la Malaisie et les nombreuses rumeurs qui circulent sur l'état de l'avion et ses passagers.

Le FBI a aussi reproché à la Malaisie de ne pas l'avoir invité à prendre part aux recherches.

Samedi, les autorités malaisiennes ont annoncé que la désactivation des systèmes de communication et le changement de trajectoire de l'avion semblaient prouver une « action délibérée de quelqu'un » dans le cockpit.

Le présumé coupable devait posséder une connaissance approfondie de l'appareil Boeing 777-200 et de la navigation commerciale s'il voulait détourner ou détruire l'avion, ont rappelé les responsables. La thèse du suicide du pilote ou du copilote est toujours envisagée, selon la Malaisie.

La priorité, a répété mardi le ministre malaisien de la Défense, est encore de retrouver l'avion. Il n'a pas exclu que celui-ci puisse être intact.

Les efforts de recherches se concentrent dans les deux corridors de recherche, l'un allant de l'Indonésie au sud de l'océan Indien et l'autre allant du nord de la Thaïlande au Kazakhstan.

Les autorités de 26 pays concernés sont impliquées dans les recherches.

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