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Un virage à 180 pour Giguère

Un virage à 180 pour Giguère

À pareille date l'an passé, Jean-Sébastien Giguère ne parlait pas exactement comme un joueur qui avait encore le feu sacré. Ses coéquipiers faisaient visiblement du bon travail pour le lui éteindre.

Un texte de Guillaume Lefrançois

Le 8 avril 2013, après que l'Avalanche du Colorado eut subi sa cinquième défaite de suite, Giguère s'était vidé le cur. « Certains de nos joueurs pensent davantage à leur voyage de fin de saison à Las Vegas qu'à jouer les matchs », avait-il lancé au Denver Post.

Un an plus tard, le discours a changé à Denver...

« On n'a pas encore entendu parler de Vegas, c'est le fun!, a blagué le vétéran gardien, après l'entraînement de lundi au Centre Bell. C'est un gros changement avec Patrick Roy. On a changé la philosophie. On savait qu'on avait une bonne équipe sur papier, donc c'était décevant la saison dernière. Les joueurs ont plus la chance de s'exprimer sur la glace, on s'amuse plus.

« On est plus professionnels quand on vient à l'aréna, on a plus une attitude de travail », a-t-il ajouté.

Cette nouvelle se traduit assez concrètement au classement. L'Avalanche occupe le 2e rang de la Division centrale, et avec 93 points, l'équipe est pratiquement assurée de participer aux séries pour la première fois depuis 2010.

Le départ mardi

De son côté, Giguère fait son petit bonhomme de chemin en tant qu'auxiliaire de Semyon Varlamov. En 18 matchs, il présente un dossier 10-5-0, avec une moyenne de 2,56 et une efficacité de ,914.

Il disputera un 19e match mardi, puisque Roy l'a désigné comme gardien partant pour affronter le Canadien. Et à 36 ans, bientôt 37, Giguère ne sait pas combien de fois il pourra revenir jouer devant le public québécois.

« Ce sera spécial pour ça, je ne sais pas ce que l'avenir me réserve, mais on prend ça au jour le jour », rappelle-t-il.

Giguère deviendra joueur autonome sans compensation cet été s'il ne s'entend pas de nouveau avec l'Avalanche d'ici là. Pour l'instant, il refuse de même confirmer son retour au jeu en 2014-2015. « Dans cette business, tu continues jusqu'à ce que quelqu'un te dise que tu n'es plus capable », ajoute-t-il sagement.

« J'apprécie beaucoup la saison, c'est le fun de jouer derrière ces joueurs, et d'être dans l'entourage de l'équipe. J'ai peut-être 36 ans, mais les gars me gardent jeune! Et d'héberger Nathan MacKinnon chez moi, c'est une belle expérience. »

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