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Plusieurs sites de l'OTAN visés par une cyberattaque

Plusieurs sites de l'OTAN visés par une cyberattaque

Plusieurs sites Internet de l'OTAN ont été visés samedi par une cyberattaque, a dit l'Alliance, une action semble-t-il liée à la crise ukrainienne.

Un groupe se nommant « cyber berkut » affirme que l'attaque a été menée par des « patriotes ukrainiens » mécontents de l'ingérence de l'OTAN dans leur pays.

La revendication, figurant sur le site www.cyber-berkut.org, n'a pu être vérifiée dans l'immédiat. La berkout est le nom de la police antiémeute ukrainienne, aujourd'hui dissoute, accusée d'avoir tué par balle des dizaines de manifestants lors des journées ayant conduit à la destitution du président Viktor Ianoukovitch le 22 février.

Des groupes se faisant appeler « cyber berkut » ont déjà attaqué plusieurs sites Internet ukrainiens ces dernières semaines, selon des experts en sécurité informatique.

Outre le site principal www.nato.int, le site Internet d'une société de cybersécurité affiliée à l'Alliance et basée en Estonie a également été visé, mais aucune opération de l'OTAN n'a été affectée, a indiqué sur Twitter une porte-parole de l'Alliance, Oana Lungescu.

Les sites ont été la cible d'une « attaque importante par déni de service (DDoS) », a-t-elle précisé.

« Pas d'impact opérationnel (...). L'attaque n'a pas affecté l'intégrité des systèmes de l'OTAN », a déclaré Oana Lungescu.

Une attaque par déni de service consiste à saturer un site Internet en le soumettant à un nombre excessif de requêtes provenant de multiples systèmes.

Cette cyberattaque survient dans un contexte de fortes tensions entre la Russie et les Occidentaux au sujet de l'Ukraine. La Crimée, péninsule ukrainienne, organise dimanche un référendum sur le rattachement de la région à la Russie, une consultation rejetée par les pays occidentaux.

Des pirates informatiques russes sont soupçonnés d'avoir mené en 2007 une cyberattaque par déni de service contre plusieurs sites Internet en Estonie durant une querelle entre Moscou et Tallinn au sujet d'un mémorial de guerre. Une attaque similaire avait été signalée en 2008 durant le bref conflit russo-géorgien.

La Russie dément orchestrer de telles attaques qui seraient le fait selon elle de « patriotes indépendants ».

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