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Crise centrafricaine: plus de 130.000 réfugiés au Cameroun depuis décembre (ONU)

Crise centrafricaine: plus de 130.000 réfugiés au Cameroun depuis décembre (ONU)

Plus de 130.000 personnes fuyant les violences en Centrafrique se sont réfugiées depuis décembre au Cameroun voisin, a annoncé lundi l'ONU.

La crise centrafricaine a provoqué un afflux de "réfugiés en provenance de la RCA (République centrafricaine), soit au total 130.187 personnes arrivées au Cameroun entre décembre 2013 et mars 2014", a affirmé l'ONU dans un communiqué transmis à l'AFP.

Plus de 20.000 personnes, "dont la plupart sont des musulmans centrafricains, ont été accueillies dans la région de l'Est-Cameroun depuis janvier", un quart d'entre elles étant des enfants de moins de 4 ans, souligne le communiqué qui cite les chiffres du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

"Les agences spécialisées de l'ONU et leurs partenaires sont mobilisés pour apporter une assistance adéquate à ces victimes et pour éviter une catastrophe humanitaire", assure l'organisation dans son communiqué.

Mais selon l'ONU, "les demandes sont de plus en plus fortes alors que les moyens sont limités. Il faut par exemple plus de 17 millions de dollars au HCR pour relever, pendant trois mois, les nombreux défis imposés par l'afflux des réfugiés".

Une délégation conduite par le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU pour l'Afrique centrale, Abou Moussa, séjourne depuis le 7 mars au Cameroun pour évaluer la situation des victimes de la crise centrafricaine. Lundi, elle a rencontré le Premier ministre camerounais, Philémon Yang, et doit se rendre mercredi dans l'est du pays, où se trouvent la plupart des réfugiés.

La Centrafrique a sombré dans le chaos et les violences interreligieuses depuis la prise du pouvoir par la rébellion à dominante musulmane Séléka en mars 2013.

Le Cameroun accueille en outre plusieurs milliers de Nigérians qui ont fui les violences dans leur pays à la suite de l'offensive lancée par l'armée nigériane contre les insurgés de la secte islamiste Boko Haram.

rek/cl/de

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