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Wall Street hésite entre de bons chiffres sur l'emploi et l'incertitude en Ukraine

Wall Street hésite entre de bons chiffres sur l'emploi et l'incertitude en Ukraine

La Bourse de New York hésitait peu après l'ouverture vendredi entre la progression plus forte que prévu des créations d'emplois aux Etats-Unis en février et la persistance des tensions en Ukraine: le Dow Jones s'adjugeait 0,17% tandis que le Nasdaq perdait 0,47%.

Vers 15H00 GMT, le Dow Jones Industrial Average progressait de 27,43 points à 16.449,32 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, reculait de 20,48 points à 4.331,65 points.

Le S&P 500 cédait 0,03% (-0,56 point) à 1.876,47 points.

Wall Street avait terminé sur une note contrastée jeudi, le S&P 500 battant un nouveau record (+0,17% à 1.877,03 points) et le Dow Jones gagnant 0,38% à 16.421,89 points grâce à de bons chiffres sur le marché du travail américain, mais le Nasdaq subissant une petite baisse de tension (-0,13% à 4.352,13 points).

Les indices, encouragés par de bons chiffres sur l'emploi, avaient démarré la séance nettement dans le vert vendredi, avant de freiner leur élan.

Le taux de chômage aux Etats-Unis est légèrement remonté en février de 0,1% à 6,7%, mais les créations d'emplois ont affiché une hausse plus forte que prévu (175.00 contre 163.000 attendues), selon le rapport mensuel officiel publié par le département du Travail.

Ce dernier chiffre est de nature à rassurer le marché car "il signale que les Etats-Unis sont retournés sur le chemin d'une croissance modérée de l'emploi et que les indicateurs devraient s'améliorer une fois que les effets du mauvais temps commenceront à s'amenuiser", notaient les analystes de Barclays.

Les investisseurs craignaient en effet que les conditions particulièrement rigoureuses qui ont frappé cet hiver la majeure partie des Etats-Unis ne freinent durablement l'économie et soient à l'origine d'un rapport sur l'emploi décevant pour le troisième mois consécutif.

Mais les investisseurs restent aussi très attentifs à l'évolution de la situation en Ukraine où la péninsule de la Crimée a annoncé jeudi l'organisation d'un référendum pour son rattachement à la Russie.

"La moindre nouvelle en provenance de cette région peut faire vaciller les indices", selon Peter Cardillo de Rockwell Global Capital.

Malgré d'intenses consultations depuis une semaine, Occidentaux et Russes n'ont pas réussi à trouver de porte de sortie pour la crise qui a éclaté fin février avec la prise de contrôle par des forces russes de la Crimée, incitant Bruxelles et Washington à dégainer des sanctions diplomatiques et économiques.

Pour Peter Cardillo, les investisseurs ont aussi pu être ébranlés par "la hausse soudaine des rendements observée sur le marché obligataire à l'ouverture de la séance".

Le rendement des bons du Trésor à 10 ans avançait à 2,797% contre 2,730% jeudi soir et celui à 30 ans à 3,733% contre 3,674% à la précédente clôture.

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