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Ukraine: l'envoyé spécial de l'ONU n'essaiera pas de retourner en Crimée

Ukraine: l'envoyé spécial de l'ONU n'essaiera pas de retourner en Crimée

L'envoyé spécial de l'ONU en Crimée, Robert Serry, contraint d'interrompre brutalement sa mission après avoir été menacé par des hommes armés pro-russes a indiqué jeudi qu'il était peu probable qu'il retourne dans cette région du sud de l'Ukraine contrôlée par des forces russes.

"Ma mission n'est pas finie", a déclaré le diplomate néerlandais à son arrivée à l'aéroport de Kiev après un court séjour à Istanbul où il était arrivé mercredi soir après ses mésaventures. Interrogé sur un retour en Crimée dans les jours à venir, il a simplement répondu: "je ne crois pas".

Envoyé par le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, pour analyser la situation en Crimée, Robert Serry va rester à Kiev et aider Jan Eliasson, un adjoint de M. Ban.

Arrivé mardi en Crimée, M. Serry avait été retenu par des hommes armés et forcé de retourner à l'aéroport d'où il avait quitté le pays.

La Crimée, péninsule russophone du sud de l'ex-république soviétique, est contrôlée de facto depuis le 28 février par des soldats armés en uniformes identifiés par la population et les journalistes sur place comme appartenant aux forces russes.

Moscou dément son implication et parle de groupes "d'autodéfense" organisés par une population majoritairement d'origine russe menacée par les nouvelles autorités pro-européennes de Kiev.

Jeudi, les 40 observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) envoyés en Ukraine ont dû rebrousser chemin vers la ville de Kherson après avoir été empêchés d'entrer en Crimée par des hommes armés.

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