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L'Australien Francis Gurry réélu à la direction de l'OMPI à Genève

L'Australien Francis Gurry réélu à la direction de l'OMPI à Genève

L'Australien Francis Gurry a été désigné jeudi pour un second mandat de six ans à la direction de la très puissante Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), alors qu'il faisait face à trois autres candidats.

M. Gurry, qui travaille à l'OMPI depuis 1985, a été désigné par les 83 membres du Comité de coordination de cette organisation qui gère les brevets et les marques au niveau mondial.

Les trois autres candidats qui briguaient la présidence étaient le directeur général adjoint Geoffrey Onyeama (Nigeria), l'ambassadeur Jüri Seilenthal (Estonie) et l'ambassadeur Alfredo Suescum (Panama).

Lors du premier tour de scrutin, M. Gurry a remporté le plus grand nombre de voix (46). Avant le second tour, le candidat ayant obtenu le plus petit nombre de voix au tour précédent est exclu, soit Jüri Seilenthal. Mais entre le premier et le second tour, les deux autres candidats -- Geoffrey Onyeama et Alfredo Suescum -- ont eux aussi décidé de se retirer de la course, laissant Francis Gurry seul candidat, qui a été désigné sous les applaudissements, a expliqué l'OMPI dans un communiqué.

Ce choix devra être entériné en mai par les 186 Etats membres de l'organisation, ce qui n'est habituellement qu'une formalité.

L'élection a été beaucoup plus facile que prévu, alors que des critiques avaient paru dans différents médias sur le style autoritaire de Francis Gurry.

Il avait succédé en 2008 au Soudanais Kamil Idris, qui avait été poussé vers la sortie à la suite d'accusations de tricherie sur son âge pour favoriser sa carrière.

Basée à Genève, l'OMPI, créée en 1967, est une agence de l'ONU chargée entre autres d'établir des normes de protection de la propriété intellectuelle dans le monde. Elle propose un service d'arbitrage, qui permet aux parties prenantes à un litige d'éviter les frais de procédure judiciaire beaucoup plus onéreux. Les plaintes, par exemple, pour usurpation de nom de domaine sur internet (cybersquattage) traitées par l'OMPI ne cessent ainsi de grimper en nombre.

apo/bap

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