Le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault, a donné le coup d'envoi de sa campagne électorale, mercredi, en s'engageant à combattre le fatalisme des électeurs au cours des 33 prochains jours.
« Malheureusement, avec toutes les promesses rompues du Parti libéral et du Parti québécois, il y a beaucoup de Québécois qui ne croient plus en la classe politique, qui ne croient plus que c'est possible de faire le ménage et de réduire les taxes, a-t-il déploré. Moi, je ne veux pas baisser les bras. »
M. Legaut a également profité de son point de presse de lancement de campagne pour prendre un premier engagement, soit de respecter la Loi sur les élections à date fixe si la CAQ devait former un gouvernement minoritaire le 7 avril prochain. Il a d'ailleurs fermement critiqué son adversaire péquiste, Pauline Marois, d'avoir utilisé cette prérogative à mauvais escient.
Le chef de la CAQ a été le dernier à lancer la caravane de son parti sur les routes du Québec. Avant même de prendre la parole, M. Legault a fait l'objet d'une première attaque, celle du chef libéral Philippe Couillard, qui a affirmé qu'un vote pour la CAQ serait un vote pour le Parti québécois. À cela, le chef de la CAQ a rétorqué qu'un vote pour son parti serait « un vote pour baisser les taxes », alors qu'un vote pour le PQ ou le PLQ serait un vote pour hausser les taxes.
La campagne de la CAQ, que M. Legault a décrite comme la « bataille de sa vie », a dû composer avec un premier écueil, jeudi, la députée sortante Hélène Daneault annonçant qu'elle ne se représentait pas dans la circonscription de Groulx.
La présidente du parti, Maud Cohen, a également annoncé jeudi qu'elle ne serait pas candidate cette année, mais qu'elle serait présente aux côtés du chef tout au long de la campagne. Mme Cohen avait été battue en 2012 dans Laval-des-Rapides par Léo Bureau-Blouin.
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