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Nouvelle réunion de l'Otan sur l'Ukraine mardi (Rasmussen)

Nouvelle réunion de l'Otan sur l'Ukraine mardi (Rasmussen)

L'Otan tiendra mardi une nouvelle réunion de crise sur la situation en Ukraine, à la demande de la Pologne qui estime que sa sécurité est menacée, a annoncé le secrétaire général Anders Fogh Rasmussen.

Pour cette deuxième réunion après celle de dimanche, Varsovie a invoqué l'article 4 du Traité de l'Otan, qui prévoit que les 28 pays membres se consulteront "chaque fois que, de l'avis de l'une d'elles, l'intégrité territoriale, l'indépendance politique ou la sécurité de l'une des parties sera menacée".

La réunion se tiendra de nouveau au niveau des ambassadeurs, et non des ministres.

Elle pourrait être suivie d'une réunion Otan-Russie au même niveau. M. Rasmussen en a fait la proposition à l'ambassadeur de Russie auprès de l'Otan, qui doit donner sa réponse mardi, a précisé l'Otan.

Dimanche, M. Rasmussen avait accusé la Russie de "menacer la paix et la sécurité en Europe". "Nous condamnons l'escalade militaire russe en Crimée", avait-il, en appelant la Russie "à respecter ses engagements internationaux et à replier ses forces dans ses bases".

L'Ukraine a annoncé dimanche le rappel de ses réservistes après la menace de la Russie d'intervenir militairement sur son territoire.

L'article 4 n'a été invoqué qu'à trois reprises depuis la création de l'Otan après la Seconde guerre mondiale, dont les deux dernières par la Turquie dans le cadre du conflit syrien.

Le stade supérieur est l'article 5 sur la défense collective, qui prévoit une assistance, y compris par la force armée, en cas d'attaque contre l'un des membres de l'Alliance. Cet article n'a été utilisé qu'une seule fois, après les attentats du 11 septembre 2001 pour déclencher l'intervention en Afghanistan.

L'Ukraine coopère depuis de nombreuses années avec l'Otan et a signé avec un elle un partenariat en 1997. En avril 2008, les dirigeants des pays alliés étaient convenus que l'Ukraine avait vocation à rejoindre l'OTAN, ce qui avait fortement irrité la Russie. Mais en 2010, le président Viktor Ianoukovitch, pro-Russe, avait renoncé à cet objectif.

jri/jlb/mr

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