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Le pétrole en retrait en Asie sur des prises de bénéfices après la fièvre ukrainienne

Le pétrole en retrait en Asie sur des prises de bénéfices après la fièvre ukrainienne

Les cours du pétrole étaient en retrait mardi, le baril de référence reculant sous l'effet de prises de bénéfices après avoir atteint la veille, dans le contexte de la crise ukrainienne, son plus haut niveau depuis septembre.

Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en avril cédait 13 cents, à 104,79 dollars, le baril de Brent de la mer du Nord à même échéance prenant modestement deux cents, à 111,22 dollars.

Les investisseurs craignent l'impact financier d'une intervention militaire russe en Ukraine et des représailles économiques des Occidentaux sur les économies européennes et mondiales.

Les courtiers redoutent aussi que la montée des tensions dans cette région ait un impact direct sur l'approvisionnement du marché mondial en brut.

Selon l'Agence internationale de l'Énergie (AIE), la Russie était en 2012 le deuxième producteur mondial de brut, derrière l'Arabie Saoudite et devant les États-Unis, avec une production représentant 12,6% de l'offre mondiale.

En janvier toutefois, la Russie a produit plus de 10 millions de barils par jour, soit plus que l'Arabie Saoudite, dont la production s'est montée à 9,62 millions de barils par jour selon l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).

L'Ukraine, par laquelle transitent 70% des exportations de pétrole et de gaz russes vers l'Europe, est actuellement l'"étalon" sur le marché du pétrole, selon les analystes de Phillip Futures.

En cas de guerre, "la Russie (...) devrait réduire ses exportations de brut pour répondre à la hausse de sa propre consommation", ont-ils estimé.

L'Ukraine a accusé lundi la Russie de lui avoir lancé un ultimatum en Crimée contrôlée de facto par des commandos. Le président Barack Obama a de son côté brandi la menace de "mesures économiques et diplomatiques qui isoleront la Russie" et qui "auront un impact négatif sur (son) économie et son statut à travers le monde".

A rebours des marchés financiers mondiaux qui ont terminé nettement dans le rouge, les cours du pétrole ont clôturé lundi à leur plus haut niveau depuis près de six mois.

Le baril de réference WTI a grimpé de 2,33 dollars à 104,92 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). A Londres, le Brent a terminé à 111,20 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en hausse de 2,13 dollars.

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