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Carnaval de Rio: dernière nuit au Sambodrome et hommage à Zico

Carnaval de Rio: dernière nuit au Sambodrome et hommage à Zico

La deuxième et dernière soirée du Carnaval officiel de Rio de Janeiro a démarré lundi soir au Sambodrome avec notamment un hommage prévu en plein coeur de la nuit à Zico, ancien footballeur, en cette année de Mondial au Brésil.

Après les six premiers défilés dans la nuit de dimanche à lundi, les six derniers devaient passer devant les 70.000 spectateurs du Sambodrome à partir de 21H00 (mardi 01H00 GMT) avec dans l'ordre les écoles de samba de Mocidade Independente, Uniao da Ilha, Vila Isabel, Imperatriz Leopoldinense, Portela et Unidos da Tijuca.

L'école de Mocidade, qui vient de la favela Padre Miguel, a pris pour thème les traditions folkloriques du Pernambouc pour rendre hommage à Fernando Pinto, un "carnavalesco" (metteur en scène) originaire de cet Etat du nord-est. Le premier char allégorique était un énorme boeuf, qui symbolise la danse du "boi-bumbá, tandis qu'une tonalité science-fiction lui succédait avec une grande soucoupe volante et des danseurs déguisés en astronautes ou en satellites.

Zico, N.10 de la Seleçao, l'équipe brésilienne de football, dans les années 1970-1980, et incarnation du "jogo bonito" (beau jeu), devait danser plus tard dans le cortège d'Imperatriz Leopoldinense, le soir de son 61e anniversaire et à 100 jours du début de la Coupe du monde (12 juin-13 juillet) au pays du "futebol".

Le Carnaval de rue a battu son plein lundi encore avec le défilé de milliers de personnes, parfois dans la puanteur et au milieu des immondices accumulées en raison de la grève des éboueurs, notamment dans les quartiers de Lapa, du Centre et aux abords du Sambodrome.

Après une manifestation devant la mairie dimanche, environ 150 éboueurs ont manifesté dans la gare centrale.

Ils réclamaient une revalorisation salariale et la prise en compte du surcroît d'activité entraîné par le Carnaval.

La compagnie municipale de nettoyage (Comlurb) a estimé que cette grève était illégale en s'appuyant sur un document du Tribunal régional du travail, et assuré que le service de ramassage des ordures se poursuivait.

Le syndicat des éboueurs s'était également dissocié de cette grève sauvage dès samedi, lorsqu'un millier d'employés avaient manifesté près du Sambodrome avant d'être dispersés par des gaz lacrymogènes tirés par les forces de l'ordre.

nr-ybl/ob

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