Trahies par des caméras de surveillance, deux femmes qui travaillaient dans une prison en Equateur ont été licenciées pour avoir demandé à des détenus de leur prodiguer des massages, ont annoncé vendredi les autorités.
"Il s'agit de fonctionnaires, une éducatrice et une assistante sociale", a précisé la présidente du Conseil national de réhabilitation, Ledy Zuñiga. "Cela entraîne un type de relations qui induit des faveurs et ensuite conduit à la corruption", a-t-elle expliqué.
Une des femmes a été surprise sur les écrans de contrôle dans une nouvelle prison de Guayaquil (sud-ouest) en train de recevoir, habillée et allongée sur le sol, un massage sur les épaules et les pieds de la part d'un prisonnier.
Les employées, qui travaillaient dans le quartier des détenus masculins, venaient "demander à un prisonnier de leur donner des massages corporels", a précisé Mme Zuñiga, indiquant qu'une enquête allait être ouverte par le ministère de la Justice pour "indiscipline" et "corruption".
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