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"Nous avons besoin d'un Royaume-Uni fort avec une voix forte dans l'Union européenne" (Merkel)

"Nous avons besoin d'un Royaume-Uni fort avec une voix forte dans l'Union européenne" (Merkel)

La chancelière allemande Angela Merkel a déclaré que l'Union européenne avait besoin "d'un Royaume-Uni fort avec une voix forte", dans un discours prononcé jeudi devant le parlement britannique à Londres.

"Nous avons besoin d'un Royaume-Uni fort avec une voix forte dans l'Union européenne. Si nous avons cela, nous serons capables de procéder aux réformes nécessaires pour le bénéfice de tous", a ajouté la chancelière qui devait ensuite rencontrer le Premier ministre britannique David Cameron pour un déjeuner de travail.

Ouvrant et clôturant son discours en anglais dans la Galerie royale du palais de Westminster, Angela Merkel a souligné qu'elle se savait très attendue sur les questions européennes face aux velléités réformatrices de M. Cameron, qui entend demander par référendum aux Britanniques s'ils souhaitent -- ou non -- rester dans une UE réformée, en 2017.

"On m'a souvent répété ces deux derniers jours que des attentes très spéciales pesaient sur mon discours ici aujourd'hui. Apparemment certains attendaient que mon discours ouvre la voie à une réforme en profondeur de l'architecture européenne qui satisferait à toutes sortes de désirs britanniques, réels ou supposés. J'ai peur qu'il n'y ait des déçus", a-t-elle commencé.

"J'ai aussi entendu que d'autres attendaient exactement le contraire et espéraient que j'allais délivrer le simple message ici à Londres que le reste de l'Europe n'était pas préparé à payer quasiment n'importe quel prix pour garder la Grande-Bretagne au sein de l'Union européenne. J'ai peur que ces espoirs ne soient également déçus", a-t-elle ajouté.

Ce sens de l'équilibre a ensuite guidé l'essentiel de son discours d'une demi-heure prononcé en allemand devant les députés et les Lords réunis.

La chancelière a parlé de compétitivité et d'adaptations nécessaires pour faire face à la crise et à la concurrence, mais a aussi insisté sur l'impératif de conserver les valeurs fondamentales de l'UE telle que la libre circulation des personnes.

Elle devait ensuite retrouver pour un déjeuner de travail David Cameron qui, poussé par les eurosceptiques dans son camp et aiguillonné par la montée en puissance du parti populiste et europhobe UKIP à l'approche des élections européennes, s'est engagé à rapatrier nombre de prérogatives abandonnées dans le passé à Bruxelles, et "à améliorer le fonctionnement de l'Union européenne".

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