Jean-Marc Vallée pourrait devenir dimanche le premier réalisateur canadien depuis James Cameron (Titanic, 1998) à voir son film recevoir l'Oscar du meilleur long métrage.
Les États-Unis, rien de nouveau pour Jean-Marc Vallée
Près de 15 ans avant Dallas buyers club, Jean-Marc Vallée a tourné son premier film aux États-Unis dans le désert de l'Arizona en 1999. Los locos, qui mettait notamment en vedette Mario Van Peebles et Danny Trejo, n'a pas fait grand bruit. Deux ans plus tard, il a signé le thriller Loser love, qui a obtenu guère plus de reconnaissance.
Le réalisateur a réussi où d'autres ont échoué
Il a fallu près de 20 ans pour adapter au cinéma la vie singulière de Ron Woodroof. Plusieurs projets sont morts au feuilleton avant que Dallas buyers club ne deviennent finalement réalité en 2013. Les réalisateurs Marc Foster (World War Z, 007 Quantum et Le bal du monstre) et Craig Gillespie (United States of Tara) avaient été approchés pour diriger le projet. Et devant la caméra, les acteurs Ryan Gosling et Brad Pitt avaient été pressentis pour incarner Ron Woodroof.
Trois films américains en trois ans pour Jean-Marc Vallée
Après Dallas buyers club, le réalisateur québécois a enchaîné en 2013 le tournage du film Wild, avec Reese Witherspoon, entouré de la même équipe, ou presque : Yves Bélanger à la direction photo, Martin Pensa au montage et Marc Côté aux effets visuels.
Un autre film de Jean-Marc Vallée devrait prendre l'affiche en 2015, soit Demolition, produit par Mr. Mudd, la compagnie de production cofondée par John Malkovich. Le réalisateur d'origine montréalaise Jason Reitman (Juno et Up in the air) agit comme producteur délégué du film.
À quand un film québécois?
Après les États-Unis, Jean-Marc Vallée partira pour la France quelque part en 2016, où il signera un long métrage coscénarisé par Tonino Benacquista (De battre mon coeur s'est arrêté). Il compte par la suite revenir tourner au Québec, révélait-il récemment à l'émission Voir.tv.
Avec Deadline