Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Ukraine: pas de coup d'Etat à Kiev (Sikorski)

Ukraine: pas de coup d'Etat à Kiev (Sikorski)

Le ministre polonais des Affaires étrangères Radoslaw Sikorski a estimé samedi que les événements à Kiev ne constituaient pas un coup d'Etat, alors que ses homologue allemand et français ont appelé le pouvoir et l'opposition à respecter l'accord de sortie de crise.

"Ce n'est pas un coup d'Etat. Les bâtiments gouvernementaux ont été abandonnés. Le président du Parlement élu légalement. Le président Ianoukovitch a 24 heures pour signer l'entrée en vigueur de la Constitution de 2004", a écrit le ministre polonais sur son compte Twitter.

Son porte-parole a par ailleurs indiqué, également sur Twitter, que le ministre s'est entretenu dans la journée avec le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov sans donner d'autres précisions.

Les déclarations du ministre polonais, un des artisans, avec les ministres allemand et français, de l'accord opposition-pouvoir vendredi à Kiev, interviennent peu après celles du président Victor Ianoukovitch.

Le chef de l'Etat ukrainien a dénoncé un "coup d'Etat", jugeant les décisions du Parlement "illégitimes" et refusant de démissionner alors que l'opposition, dénoncée par Moscou, s'emparait des leviers du pouvoir dans le pays.

Plus tôt encore dans la journée, le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, et son homologue français Laurent Fabius ont appelé le gouvernement et l'opposition en Ukraine à respecter l'accord de sortie de crise, dans deux déclarations distinctes à Berlin et Paris.

"Il dépend désormais des deux parties au conflit - aussi bien du côté du gouvernement que de celui de l'opposition - de s'en tenir à ce qui a été convenu et de commencer à établir un rapport de confiance", indiqué M. Steinmeier.

Laurent Fabius s'est pour sa part entretenu avec ses homologues européens et russe et "appelle les deux parties à éviter les violences et à respecter l'accord qu'elles ont conclu", a indiqué un porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.

bo/ih

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.