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Reprise de la réunion sur le nucléaire iranien à Vienne

Reprise de la réunion sur le nucléaire iranien à Vienne

La réunion sur le programme nucléaire controversé de l'Iran a repris mercredi à Vienne après une première journée de discussions qualifiées de "substantielles" par l'Union européenne, tandis que l'Iran a mis en doute la volonté des États-Unis d'arriver à un accord.

Les hauts responsables des grandes puissances et de l'Iran réunis à Vienne jusqu'à jeudi ont lancé des négociations ambitieuses en vue de régler définitivement leur conflit sur le programme nucléaire de Téhéran, soupçonné d'avoir un volet militaire.

Les premières discussions, sous l'égide de la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, ont été "substantielles et utiles", a estimé Michael Mann, son porte-parole.

Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif, s'est de son côté inquiété des discussions ces derniers mois aux États-Unis concernant de nouvelles sanctions à l'encontre du régime islamique.

Certaines déclarations ont "créé de grandes inquiétudes en Iran" sur le fait de savoir si Washington est "sérieux" dans sa volonté d'arriver à un accord définitif, a-t-il critiqué.

"Les négociations sont la seule voie pour résoudre le problème", a-t-il réaffirmé lors d'une discussion via internet organisée par le centre d'études sur le Moyen-Orient de l'université de Denver.

Le 24 novembre, l'Iran avait conclu avec le groupe des 5+1 --États-Unis, Russie, Chine, Grande-Bretagne, France et Allemagne-- un plan d'action sur six mois prévoyant un gel de certaines activités nucléaires sensibles -notamment l'enrichissement d'uranium jusqu'à 20%- en échange de la levée d'une petite partie des sanctions qui étranglent l'économie du pays.

Entré en vigueur le 20 janvier sous la surveillance resserrée de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), ce plan doit maintenant être transformé en un accord global garantissant sans l'ombre d'un doute la nature pacifique du programme nucléaire iranien. Téhéran a toujours nié vouloir se doter de la bombe atomique.

Les négociateurs à Vienne veulent s'efforcer de fixer le cadre (notamment les échéances) des prochaines rencontres d'ici le 20 juillet, quand le plan d'action arrivera à son terme. Ce dernier pourra être prolongé à un an, par consentement mutuel.

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