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Les retraités fédéraux s'opposent à la hausse des primes de leurs soins de santé

Les retraités fédéraux s'opposent à la hausse des primes de leurs soins de santé

À Ottawa, l'Association nationale des retraités fédéraux (ANRF) a déposé, mercredi après-midi, une pétition de 4500 signatures à la Chambre des communes pour dénoncer les éventuelles modifications au Régime de soins de santé de la fonction publique (RSSFP).

L'ANFR, qui représente plus de 186 000 employés actifs et retraités fédéraux, estime que les primes d'assurance maladie de ses membres pourraient doubler si le Conseil du Trésor adopte les modifications au régime.

La pétition demande au président du Conseil du Trésor, Tony Clement, d'honorer les engagements pris envers les retraités fédéraux et « d'abandonner tout changement qui pourrait nuire à la sécurité du revenu de retraite et des soins de santé de tous les Canadiens », peut-on lire dans un communiqué.

Pour le directeur national de l'association, Gérald Denis, cette pétition envoie un message clair au gouvernement Harper afin qu'il fasse marche arrière.

« Ça fait partie de la promesse, entre guillemets, de M. Harper de faire le ménage. Dans son budget de 2013 il a dit qu'il ferait le ménage pour qu'on en arrive, nous, les retraités, à une équivalence, que ce soit comparable au privé et à d'autres entreprises », souligne-t-il.

L'ANRF a demandé au chef de l'opposition officielle, Thomas Mulcair, de déposer sa pétition aux Communes.

De son coté, le député néo-démocrate de Pontiac, Mathieu Ravignat, estime que le gouvernement Harper veut réaliser des économies sur le dos des retraités fédéraux.

« Quand on est retraité [...] on s'attend à avoir un certain revenu. De voir nos prestations doubler soudainement, ça change la donne », souligne-t-il.

Avec les informations de René Hardy.

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