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Le pétrole hésite à New York, après un indicateur chinois inquiétant

Le pétrole hésite à New York, après un indicateur chinois inquiétant

Les cours du pétrole oscillaient autour de l'équilibre lundi à New York, les courtiers hésitant entre de bonnes perspectives de demande en brut aux Etats-Unis et des craintes liées à un ralentissement de l'économie chinoise.

Vers 14H20 GMT, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mars cédait 2 cents, à 97,47 dollars.

Le marché du pétrole mondial se trouve "dans une situation divergente, le Brent souffrant des inquiétudes liées aux marchés émergents et à l'économie chinoise après un indicateur sans éclat, tandis que le WTI reste soutenu par un désengorgement de Cushing", terminal pétrolier où se trouvent les réserves servant de référence aux prix de l'or noir aux Etats-Unis, a expliqué Matt Smith, de la note d'analyse pétrolière Daily Distillation.

Depuis la remise en route de la partie sud de l'oléoduc Keystone en janvier, davantage de brut --jusqu'à 700.000 barils-- sont acheminés chaque jour jusqu'aux raffineries du golfe du Mexique, soit trois fois plus environ qu'auparavant. D'autre part, une série de vagues de froid successives dans le nord et le nord-est des Etats-Unis accentue la demande en produits pétroliers, tels que le fioul de chauffage, depuis le début de l'année.

Dans ce contexte, la différence entre les prix du Brent et du WTI a diminué lundi jusqu'à moins de 8 dollars, "à son plus bas niveau depuis le mois d'octobre", a relevé M. Smith.

Le marché mondial du pétrole restait en revanche pénalisé par la confirmation par la Chine d'un ralentissement de sa production manufacturière en janvier, à son plus bas niveau en six mois, ce qui est de mauvais augure pour la demande en or noir du deuxième consommateur mondial de brut.

L'indice PMI des directeurs d'achat calculé par la Fédération chinoise de la logistique et des achats (CFLP), une organisation gouvernementale, s'est établi à 50,5 en janvier, après 51,0 en décembre et 51,4 en novembre. Un chiffre supérieur à 50 marque une expansion de l'activité manufacturière, tandis qu'un indice inférieur à ce seuil signale une contraction.

Aux États-Unis, les investisseurs s'apprêtaient en outre à surveiller la sortie lundi, dans la matinée, des dépenses de construction pour le mois de décembre et l'activité industrielle (indice ISM) en janvier.

ppa/sl/are

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