Des militants de six associations de défense des droits de l'Homme en France ont symboliquement formé les anneaux olympiques samedi matin à Paris pour protester, à une semaine de l'ouverture des Jeux de Sotchi, contre la situation en Russie.
En fin de matinée 170 militants et sympathisants de l'Action des chrétiens contre la torture (Acat), Amnesty International, la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH), Inter-LGBT, la Ligue de Droits de l'Homme et Russie-Libertés se sont rassemblés place Stalingrad pour une opération baptisée "Sotchi: des barreaux derrière les anneaux".
Vêtus de combinaisons intégrales bleues, jaunes, vertes, rouges et noires, ils ont formé les anneaux olympiques, chaque anneau ayant dans son centre un dessin représentant une violation des droits humains qui selon ces associations ont lieu actuellement en Russie: droits des migrants, torture, liberté de manifester, liberté d'expression et droits des homosexuels.
"Nous n'appelons pas au boycott des jeux de Sotchi mais nous pensons que les jeux seront un moment clef pour faire passer le message sur les violations des droits humains en Russie", a confié à l'AFP Sacha Koulaeva, responsable du bureau Europe de l'Est et Asie centrale de la FIDH.
"Au cours des deux dernières années, une douzaine de lois liberticides ont été promulguées en Russie. Après vingt ans d'espoir, nous assistons au retour de mesures répressives dignes de l'Union Soviétique", a-t-elle ajouté.
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