Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Le conservateur Juan Orlando Hernandez investi président du Honduras

Le conservateur Juan Orlando Hernandez investi président du Honduras

Le conservateur Juan Orlando Hernandez a prêté serment lundi comme président du Honduras pour quatre années au cours desquelles il aura fort à faire pour juguler pauvreté et violence, principaux fléaux de ce petit Etat d'Amérique centrale.

"Je jure de respecter et de faire respecter la Constitution et les lois", a solennellement annoncé le nouveau président hondurien lors d'une cérémonie tenue au Stade national de Tegucigalpa devant quelque 30.000 personnes.

M. Hernandez, 45 ans, avait été élu en novembre dernier après un scrutin contesté par le parti de Xiomara Castro, candidate de gauche et épouse de l'ex-président déchu Manuel Zelaya. Ce dernier avait finalement reconnu la défaite de son épouse après le rejet fin décembre d'un recours en annulation par la Cour suprême de justice.

Celui qui se surnomme lui-même "JOH" a prêté serment puis a versé une larme au moment où une fillette en costume traditionnel entonnait l'hymne national, sous le regard d'une poignée de chefs d'Etat ayant fait le déplacement.

Parlementaire, ancien président du Congrès, avocat et homme d'affaires prospère, Juan Orlando Hernandez a été élu sur la promesse de lutter d'une main de fer contre la criminalité avec l'aide de l'armée. Il succède à Porfirio Lobo, issu lui aussi du Parti National (PN).

Son élection s'était déroulée sans heurt majeur, mais dans un climat encore marqué par les fortes divisions nées du coup d'Etat mené en juin 2009 par des militaires alliés à la droite et au secteur des affaires pour renverser Manuel Zelaya. A l'époque, celui-ci avait été accusé d'avoir opéré un virage à gauche et de vouloir amender la Constitution pour obtenir le droit de se faire réélire.

Alors que M. Hernandez prêtait serment lundi, quelques milliers de partisans de l'opposition se sont réunis de l'autre côté de la ville pour protester contre le traitement qui leur est réservé depuis l'élection.

M. Zelaya a lui-même fustigé dans une déclaration à l'AFP ce qu'il considère comme des invectives répétées du nouveau président, selon lui "déterminé à détruire l'opposition".

nl-mis/ag/via

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.