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Centrafrique: des centaines d'ex-rebelles Séléka évacués de deux camps militaires

Centrafrique: des centaines d'ex-rebelles Séléka évacués de deux camps militaires

Plusieurs centaines de combattants de l'ex-rébellion Séléka ont été évacués lundi de deux importants camps militaires qu'ils occupaient dans le sud de Bangui, sous escorte de soldats burundais de la force africaine (Misca) et de militaires français, selon des sources concordantes.

Trois camions chargés d'ex-rebelles, qui avaient pris le pouvoir en mars 2013, sont sortis escortés du camp Kasai, a constaté l'AFP.

D'autres camions, chargés de combattants qui occupaient le camp de Roux, ont été aussi évacués, selon un capitaine français présent au moment de leur départ.

"Ils ont été autorisés à garder les armes légères, kalachnikov et RPG, mais ont laissé les armes lourdes dans les camps", a-t-il précisé.

Plus de 10 véhicules militaires stationnaient devant le camp de Roux, gardé par les Burundais de la Misca, a constaté l'AFP. En fin d'après-midi, des soldats français ont pénétré dans le camp "pour le nettoyer, notamment des grenades", a ajouté l'officier.

Ces deux camps étaient occupés par les ex-Séléka qui, à l'arrivée des soldats de l'opération française Sangaris le 5 décembre, avaient refusé d'être cantonnés.

Ils ont été emmenés au camp RDOT, dans le nord de Bangui, pour cette fois être cantonnés.

Selon Peter Bouckaert, directeur des urgences de Human Rights Watch (HRW), un convoi de soldats tchadiens de la Misca avait quitté dimanche la capitale centrafricaine en escortant plusieurs généraux dont Mahamat Baher, chef des renseignements de la Séléka.

jpc/mba

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