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Demantèlement au Maroc d'une nouvelle cellule "jihadiste" (autorités)

Demantèlement au Maroc d'une nouvelle cellule "jihadiste" (autorités)

Les autorités marocaines ont annoncé samedi le démantèlement d'une nouvelle cellule "jihadiste", active dans le nord du royaume ainsi qu'à Marrakech, et dont le chef avait servi "au sein de l'armée espagnole" avant de combattre au côté d'Al-Qaïda en Afghanistan.

Cette cellule était active à "Nador, Tétouan, Al Hoceima, Taza, Fès, mais aussi Marrakech (sud), a indiqué le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.

Son chef, "doté d'une expérience de combat acquise au sein d'organisations terroristes liées à Al-Qaïda en Afghanistan", avait servi "au sein de l'armée espagnole" dans l'enclave de Melilla "avant de démissionner", poursuit le texte, cité par l'agence officielle MAP.

D'après la même source, l'homme, dont l'identité n'a pas été précisée, avait par la suite fait de la région de Nador, voisine de Melilla, sa "base de recrutement".

Les enclaves espagnoles de Melilla et Ceuta, situées à l'extrême nord du Maroc, sont les deux seules frontières terrestres entre l'Afrique et l'Europe.

Les personnes interpellées seront déférés devant la justice "dès finalisation des enquêtes", note encore le communiqué.

Les autorités marocaines ont annoncé à plusieurs reprises le démantèlement de "cellules terroristes" au cours des derniers mois, la dernière en date le 26 décembre. Il y a un an, elles avaient qualifié de "source d'inquiétude" la "prolifération" de réseaux extrémistes.

En septembre, le Maroc a été la cible d'une vidéo inédite d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Dans ce document d'une quarantaine de minutes intitulé "Maroc: le royaume de la corruption et du despotisme", Aqmi fustigeait la monarchie et appelait au jihad.

gk/ob/hj

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