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Gaza: un Palestinien tué par l'armée israélienne près de la frontière (médecins)

Gaza: un Palestinien tué par l'armée israélienne près de la frontière (médecins)

Un Palestinien a été tué et un autre blessé vendredi dans le nord de la bande de Gaza par des tirs de soldats israéliens près de la frontière, selon des sources médicales.

"Bilal Samir Oweidha, 20 ans, a été touché à la poitrine à l'est de Jabalia", a précisé à l'AFP un porte-parole des services d'urgences du territoire gouverné par le Hamas, Achraf al-Qoudra, ajoutant qu'un autre homme avait été blessé au pied.

L'armée israélienne a assuré qu'un groupe de Palestiniens étaient entrés "dans une zone interdite" et avaient "endommagé la barrière de sécurité, jeté des pierres et des pneus enflammés contre l'armée", selon une porte-parole militaire.

"Les soldats ont tenté de tenir le groupe à distance en utilisant des moyens de dispersion et en tirant en l'air. Après avoir déployé tous les efforts possibles, les soldats ont tiré en direction des deux principaux instigateurs", a-t-elle affirmé à l'AFP.

Le 3 janvier, un Palestinien de 16 ans touché la veille par des tirs israéliens à la frontière avait succombé à ses blessures.

Aux termes de l'accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas entré en vigueur le 21 novembre 2012, l'armée israélienne a autorisé les agriculteurs à revenir cultiver leurs terres dans la "zone tampon" de plusieurs centaines de mètres de large qu'elle a imposée à l'intérieur de la bande de Gaza, le long de la frontière.

Il y a une semaine, deux Palestiniens avaient été légèrement blessés par des tirs de soldats israéliens lors d'une manifestation près de la frontière, à l'est de la ville de Gaza.

Les soldats israéliens en faction à la frontière avaient tiré à balles réelles et des gaz lacrymogènes sur quelque 300 manifestants protestant contre la destruction d'arbres fruitiers par l'armée israélienne, selon des sources médicales et un photographe de l'AFP.

L'armée israélienne avait confirmé l'ouverture du feu sur des manifestants palestiniens continuant d'approcher de la barrière frontalière, malgré l'utilisation de "moyens anti-émeute".

Selon le Bureau de coordination des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), à la suite de la trêve de novembre 2012, "pour la première fois depuis des années, de nombreux Palestiniens ont pu accéder régulièrement à des zones jusqu'à 300 mètres de la barrière" frontalière.

L'ONU relève néanmoins que "les méthodes utilisées par l'armée israélienne pour faire respecter ces restrictions d'accès ont continué à aboutir à des morts, des blessés, des arrestations et des dégâts".

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