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Les discussions de paix ne sont pas la priorité du régime syrien

Les discussions de paix ne sont pas la priorité du régime syrien

Le gouvernement syrien affirme que sa priorité est de combattre le terrorisme et non de participer aux négociations de paix en Suisse. Les commentaires faits jeudi par le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid al-Moallem, jettent une ombre sur les efforts des Nations unies pour trouver une issue à la guerre civile en Syrie, qui a déjà fait au moins 130 000 morts en trois ans.

Au lendemain de l'ouverture de la conférence de paix à Montreux, qui a été marquée par des échanges enflammés sur l'avenir du président Bachar el-Assad, le médiateur de l'ONU, Lakhdar Brahimi, devait rencontrer les deux parties séparément à Genève jeudi.

Mais M. Al-Moallem, qui participe aux discussions, a déclaré que la Coalition nationale syrienne ne représentait pas l'opposition et que les efforts visant à trouver une solution politique au conflit étaient prématurés.

La priorité du gouvernement syrien « est de combattre le terrorisme et cela ouvrira la voie au début d'un processus politique', a déclaré le ministre, dont les propos ont été rapportés par l'agence de presse officielle syrienne.

Lors d'un autre événement qui se déroule en Suisse, le Forum de Davos, le président iranien a appelé jeudi à la tenue d'élections en Syrie, affirmant que l'Iran respecterait les résultats.

« La meilleure solution est d'organiser des élections libres et juste en Syrie », a déclaré Hassan Rouhani.

L'Iran, un proche allié du régime de Bachar el-Assad, a été exclu de la conférence sur la paix en Syrie, face aux menaces de boycottage de l'opposition syrienne.

Des représentants du gouvernement syrien et de l'opposition devraient se rencontrer vendredi à Genève pour leurs premières négociations directes depuis le début du conflit M. Brahimi a affirmé que ses rencontres privées de jeudi devraient permettre de déterminer si les deux camps sont prêts à s'asseoir à la même table.

« En ce qui concerne la rapidité avec laquelle nous pouvons obtenir des résultats qui donneraient de la joie et de l'espoir au peuple syrien, je ne peux vous le dire », a-t-il concédé.

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