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A Davos, l'Iran veut attirer les géants pétroliers

A Davos, l'Iran veut attirer les géants pétroliers

Le ministre iranien du Pétrole, Bijan Zanganeh, va tenter de convaincre les grandes compagnies pétrolières occidentales de relancer leurs activités en Iran après l'accord nucléaire de Genève qui lève une partie des sanctions économiques, ont indiqué mercredi les médias.

"Nous avons identifié un volume gigantesque d'investissements et d'activités techniques pour relancer la production de pétrole et de gaz (...) et les grandes compagnies internationales peuvent jouer un rôle", a déclaré M. Zanganeh, cité par le site internet de la radio-télévision Irib.

Les exportations de brut, vitales pour l'économie iranienne, ont été divisées de plus de la moitié en raison des sanctions économiques internationales décrétées pour tenter de contraindre Téhéran à mettre fin à son programme nucléaire controversé. Les Occidentaux et Israël soupçonnent l'Iran de vouloir se doter de la bombe atomique sous couvert de son programme nucléaire civil, ce que Téhéran dément.

"Lors de la réunion de l'industrie du pétrole et du gaz à Davos, à laquelle participera le président iranien (Hassan Rohani), j'aurai des tête-à-tête avec des hauts responsables des grandes compagnies pour leur expliquer," a ajouté le ministre.

En décembre, M. Zanganeh avait cité plusieurs entreprises pétrolières internationales avec lesquelles il négociait pour qu'elles augmentent leurs investissements en Iran.

L'Iran a gelé lundi une partie de ses activités nucléaires pour six mois, en échange d'un assouplissement des sanctions européennes et américaines, aux termes d'un accord historique conclu avec les grandes puissances en novembre à Genève. L'accord est la première étape vers la négociation d'un compromis global.

"Les efforts du ministère du Pétrole se concentrent sur la période post-sanctions", a souligné M. Zanganeh. Ses services ont commencé à réviser la nature des contrats de partenariat avec les entreprises étrangères pour attirer les investissements.

Le Forum de Davos est une occasion importante "pour des raisons économiques et pour expliquer notre vision politique", a pour sa part souligné le président Rohani, selon l'agence officielle Irna.

Il a expliqué avoir été invité en raison de la curiosité du monde sur le "nouveau visage de l'Iran" après son élection en juin 2013.

Plus de quarante chefs d'État et de gouvernement ainsi que 2.500 participants prendront part à la 44e édition du Forum, du 22 au 25 janvier, qui réunira comme chaque année le gotha de la politique et du monde des affaires dans cette petite station de ski huppée des Alpes.

str/cyj/sw

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