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Égypte : la nouvelle Constitution approuvée à 98,1 %

Égypte : la nouvelle Constitution approuvée à 98,1 %

Les Égyptiens ont voté à 98,1 % en faveur de la nouvelle Constitution, rédigée par le gouvernement intérimaire installé par l'armée, lors du référendum constitutionnel organisé mardi et mercredi dernier. Le taux de participation a été de 38,6 %.

Le référendum a été marqué par l'appel des Frères musulmans à boycotter le scrutin. Ainsi, aucune campagne n'a été menée pour le non. La nouvelle Constitution est une révision de celle adoptée sous la présidence de l'islamiste Mohamed Morsi lors du référendum de 2012.

Les partisans du général Abdel Fattah al-Sissi, le chef des forces armées égyptiennes, et les médias officiels ont présenté le référendum constitutionnel comme un plébiscite en sa faveur et un vote contre les « terroristes », qualificatif dont sont désormais affublés les Frères musulmans.

Le gouvernement a aussi indiqué qu'il considérerait qu'un taux de participation supérieur à celui de 2012, qui avait été de 32,9 %, serait une « victoire » qui légitimerait la destitution et l'arrestation de Mohamed Morsi.

De leur côté, les partisans de Frères musulmans continuent de crier au coup d'État et de manifester, malgré la faible mobilisation qu'entraîne la répression.

Le dévoilement des résultats devrait maintenant être rapidement suivi de l'annonce de la tenue d'une élection présidentielle en mars.

La « feuille de route », dévoilée par les nouvelles autorités après la destitution du président Morsi par l'armée le 3 juillet, prévoyait d'abord la tenue des élections législatives avant la présidentielle, mais la Constitution a été amendée afin de permettre d'inverser l'ordre des scrutins. L'organisation d'une présidentielle avant les législatives devrait faciliter l'accession du général Abdel Fattah al-Sissi à la tête de l'État.

Abdel Fattah al-Sissi est l'homme fort en Égypte depuis l'éviction de Mohamed Morsi. Il a déclaré il y a une semaine qu'il pourrait être candidat à la présidence du pays si le peuple le lui demandait et si l'armée le soutenait.

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