Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Une mère en Nouvelle-Écosse dénonce la prostitution juvénile

Une mère en Nouvelle-Écosse dénonce la prostitution juvénile

Une mère en Nouvelle-Écosse mène une croisade contre la prostitution juvénile après avoir découvert que sa fille offrait son corps pour de l'argent par l'entremise d'un site Internet de petites annonces.

« Je me suis sentie comme si je mourrais », explique la dame. Elle est identifiée par le faux prénom de Karen, afin de protéger l'identité des membres de sa famille.

Une enquête de CBC conclut que le problème de la prostitution juvénile s'aggrave. Les services policiers constatent que de plus en plus de filles, parfois à peine âgées de 13 ans, sont ainsi exploitées.

Karen a découvert des images suggestives de sa fille sur Internet il y a un an. Ces publicités comportant une description et un numéro de téléphone. Elle dit que sa fille a été payée pour des faveurs sexuelles par des hommes de tous les horizons même si elle était encore trop jeune pour avoir un permis de conduire.

Elle a consacré des mois d'efforts à aider sa fille à quitter le milieu de la prostitution. Selon elle, la jeune fille a constaté de la violence et de la consommation de drogue dans ce milieu.

Karen affirme que sa fille s'en est sortie, et qu'elle poursuit son combat. Karen explique que si elle découvre que des mineures se prostituent, elle signale le cas aux policiers.

Fiona Traynor, de l'organisme Stepping Stone, qui vient en aide aux travailleuses du sexe à Halifax, explique qu'il n'est pas toujours facile pour des jeunes entraînés dans la prostitution de demander de l'aide. Ces jeunes risqueraient d'être séparés de leur famille pour être placés dans une famille d'accueil, dit-elle.

Karen réclame plus de ressources dans la société pour lutter contre la prostitution juvénile. Elle mène sa croisade sans formation et en faisant appel aux policiers à toutes les étapes, et elle dit avoir été agressée et menacée à plusieurs occasions.

Karen dit avoir peur de mourir parce qu'elle refuse de baisser les bras. De plus, elle dit ne pas savoir si le milieu de la prostitution acceptera le départ de sa fille.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.