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Charte des valeurs : la parole est aux citoyens

Charte des valeurs : la parole est aux citoyens

Plus de 200 personnes ou groupes se feront entendre lors des travaux de la Commission sur la Charte des valeurs du gouvernement Marois qui commencent ce matin à l'Assemblée nationale.

Les audiences publiques sur le projet de loi 60 - celui de la Charte de la laïcité - qui consacre la neutralité religieuse de l'État québécois et balise les demandes d'accommodements devraient durer plusieurs semaines puisque 60 minutes sont prévues pour chaque personne ayant soumis un mémoire.

Un étudiant et blogueur de Québec, Samuel Samson, sera l'un des premiers à s'exprimer lors de cette première journée d'audiences. Même s'il ne prétend pas parler au nom de tous les jeunes, Samuel Samson souligne l'importance de ce débat pour la jeunesse québécoise.

« C'est certain que ça nous touche parce qu'à un moment donné cette charte-là vise à mettre un cadre pour le développement du Québec. Il y a de nombreux enjeux. Si on regarde sur la scène internationale de plus en plus les enjeux vont être communs à toutes les sociétés humaines. Il y a de nombreux enjeux pour notre identité alors oui, c'est important », dit-il.

Des citoyens ou groupes de tous les horizons seront entendus au cours des audiences. En après-midi mardi, on entendra notamment la Société d'histoire de Charlevoix et l'Organisme de communication pour l'ouverture et le rapprochement interculturel.

Consensus possible?

L'animateur de l'émission Second regard, Alain Crevier, ne sait pas trop à quoi s'attendre de cet exercice autour de questions toujours très délicates.

« Est-ce qu'il y a quelque part dans ce débat quelque chose qui va permettre de véritablement résoudre les tensions et faire en sorte que les uns accepteront ce que les autres sont, ou est-ce qu'on s'en va vers une confrontation vraiment très difficile? Je ne sais pas comment les choses vont évoluer », admet-il.

« Il y a un noeud. On s'en va vers : "Qu'est-ce que nous serons demain et comment allons-nous vivre ensemble demain?" Et ça, ce n'est pas évident », affirme Alain Crevier.

La fin de la commission parlementaire marquera le début de l'étude du projet de loi par les députés, avant qu'il soit soumis au vote à l'Assemblée nationale.

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