Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Deux morts et 20 blessés dans un attentat contre un car de police à Kaboul

Deux morts et 20 blessés dans un attentat contre un car de police à Kaboul

Au moins deux personnes ont été tuées et vingt blessées dimanche après-midi à Kaboul par un kamikaze taliban qui s'est fait exploser sur sa bicyclette contre un car de police, ont indiqué des responsables afghans.

L'attentat, le premier de cette importance depuis le début de l'année à Kaboul, s'est produit sur la route de Jalalabad, un axe majeur à la sortie de la capitale afghane, au moment où le véhicule quittait un centre de formation de la police.

"Deux personnes ont été tuées, dont un policier", a déclaré un porte-parole de la police de Kaboul, Hashmat Stanikzai.

Confirmant ce bilan revu à la hausse après de premières déclarations de responsables afghans, le chef de la police criminelle de la capitale afghane, Sayed Gul Agha Hashimi, a ajouté que vingt personnes avaient été blessées, dont "six policiers et quatorze civils".

L'attaque a été revendiquée par les insurgés talibans. "Aujourd'hui, à 15H30, l'un de nos combattants a visé un car de la police", a déclaré à l'AFP Zabihullah Mujahid, un porte-parole des rebelles.

Selon Abdul Majeed, un vendeur de rue témoin de l'attentat, "une bicyclette a percuté le car, puis il y a eu une explosion".

La carcasse du véhicule, dont les vitres ont été soufflées par l'explosion, se trouvait sur le bord de la chaussée, entourée d'un important dispositif de sécurité, a constaté un journaliste de l'AFP.

Les talibans attaquent régulièrement des symboles du pouvoir dans la capitale afghane. L'an dernier, les insurgés avaient perpétré de violents attentats contre la Cour suprême (15 morts) et la présidence (trois morts), mais Kaboul avait toutefois été relativement épargnée par les violences ces derniers mois.

Chassés du pouvoir en 2001 par une coalition internationale dirigée par les Américains, les talibans mènent une insurrection meurtrière en Afghanistan, et les tentatives de négociations de paix n'ont débouché à ce stade sur aucun résultat concret.

Ces violences persistantes suscitent l'inquiétude alors que la force de l'Otan en Afghanistan doit retirer ses troupes d'ici la fin de l'année. Ce retrait doit s'effectuer de surcroît dans un contexte politique sensible, une élection présidentielle devant avoir lieu le 5 avril.

mam-sak-eg/abk

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.