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Yémen: Al-Qaïda relâche une touriste sud-africaine enlevée en mai (médiateur)

Yémen: Al-Qaïda relâche une touriste sud-africaine enlevée en mai (médiateur)

Des membres d'Al-Qaïda au Yémen ont relâché vendredi une touriste sud-africaine enlevée en mai dernier avec son mari, qui sera lui libéré dans les prochains jours, a indiqué un médiateur.

"Nous sommes parvenus à assurer la libération de la femme. L'époux sera libéré dans les prochains jours", a indiqué Anas al-Hamati, ajoutant que les ravisseurs étaient membres d'Al-Qaïda.

Le médiateur, joint par l'AFP au téléphone, a précisé qu'il était en train d'arriver à Sanaa avec la femme, en provenance de la province d'Abyane où elle a été libérée, à plus de 200 km de Taëz (sud-ouest), le lieu de l'enlèvement.

Il n'a pas indiqué si une rançon avait été versée ou non.

Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa), considéré par les Etats-Unis comme l'émanation la plus dangereuse du réseau, est active dans cette province du sud du Yémen en dépit de plusieurs campagnes militaires.

Un haut responsable yéménite avait indiqué en mai que le couple avait enseigné à Taëz avant de commencer à travailler pour un investisseur local, sans préciser lequel.

Le couple se trouvait devant un hôtel dans l'est de la ville quand il a été enlevé par des ravisseurs originaires de Janadiyah, une zone à 35 km de là, selon un autre responsable.

La prise d'otages aurait eu pour origine un différend foncier entre un chef tribal et les autorités locales, avaient indiqué les services de sécurité à l'époque, précisant que le couple aurait pu être utilisé comme monnaie d'échange.

Bien que les enlèvements d'étrangers soient fréquents au Yémen, la ville de Taëz, l'une des principales du pays, n'avait jusqu'à présent pas été touchée par le phénomène.

Des centaines de personnes ont été enlevées au Yémen ces quinze dernières années. Elles ont en grande majorité été libérées saines et sauves, la plupart du temps en échange de rançons plus ou moins importantes.

En mai, des membres d'une tribu du Sud avaient libéré trois employés du Comité international de la Croix Rouge, dont un Suisse et un Kényan, ainsi que deux otages égyptiens. Tous avaient été retenus quelques jours et libérés grâce à une médiation tribale.

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