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Sur la route de Sotchi: colis filtrés, menace de "cyber-guerre", centre de presse ouvert

Sur la route de Sotchi: colis filtrés, menace de "cyber-guerre", centre de presse ouvert

Colis filtrés par la poste dans la région de Sotchi, menace de "cyber-guerre" lancée par un groupe anonyme du Caucase et ouverture du principal centre de presse, voici les échos de la semaine des Jeux d'hiver de Sotchi (7 au 23 février).

COLIS FILTRES

Tous les colis envoyés par la poste dans la région de Krasnodar, qui englobe Sotchi, doivent être ouverts par leur expéditeur depuis le 1er janvier, dans le cadre des mesures de sécurité renforcées à l'approche des JO, indique la poste russe. Cette nouvelle disposition, qui s'applique également à la république autonome d'Adyguée, enclavée dans cette région, restera en vigueur jusqu'au 31 mars, soit deux semaines après la clôture des jeux paralympiques (7-16 mars). Des mesures de sécurité exceptionnelles sont en vigueur depuis mardi à Sotchi, où l'entrée de tous les automobilistes est désormais filtrée par la police et l'accès à la ville interdit aux véhicules venant de l'extérieur ne disposant pas d'autorisation. A Moscou, les trois aéroports internationaux ont annoncé mercredi l'interdiction de tous les liquides en cabine à bord des avions de ligne.

MENACE DE "CYBER-GUERRE"

Un groupe se présentant comme "Anonymus Caucasus" menace de déclencher une "cyber-guerre" contre le gouvernement russe pendant les JO de Sotchi, afin de protester contre les massacres et déportations des Tcherkesses, peuple musulman du Caucase, par la Russie tsariste aux XVIIIe et XIXe siècles, notamment dans la région de Sotchi. Dans une courte vidéo mise en ligne sur le site islamiste russe Kavkazcenter, ce groupe s'adressant "au gouvernement russe et à tous les acteurs des JO de Sotchi", annonce qu'il lancera pendant les Jeux une opération baptisée "vengeance pour Sotchi", la "plus grande cyber-guerre contre le gouvernement russe". Le chef des islamistes du Caucase russe, Dokou Oumarov, avait appelé en juillet dernier à "empêcher par tous les moyens" la tenue des JO de Sotchi. Les craintes de voir des militants islamistes lancer des attaques pendant cet événement ont été renforcées par deux attentats suicide fin décembre à Volgograd (sud-ouest), à 700 kilomètres de Sotchi, non revendiqués mais attribués à des kamikazes.

CENTRE DE PRESSE OUVERT

Le principal centre de presse pour les Jeux d'hiver à Sotchi a ouvert ses portes le 7 janvier, soit un mois avant la cérémonie d'ouverture des JO, a annoncé le comité d'organisation. Ce centre se trouve dans un bâtiment de deux étages situé à proximité du parc olympique, au bord de la mer Noire. Pendant les Jeux, il accueillera plusieurs milliers de représentants des médias internationaux et russes, accrédités pour couvrir les événements. Le bâtiment abrite quatre salles de conférences de presse portant chacune le nom d'un célèbre écrivain russe: Pouchkine, Tolstoï, Dostoïevski et Tchekhov. Pendant les Jeux, il y aura jusqu'à 18 conférences de presse par jour, traduites en huit langues (russe, anglais, français, allemand, italien, chinois, coréen et japonais). L'immeuble des médias, qui comprend également un centre international de radiodiffusion, a été construit sur un terrain de 20 hectares comprenant notamment un hôtel de huit étages, des magasins, un bureau de poste et un cybercafé. Le deuxième centre de presse, situé dans le pôle montagne, ouvrira ses portes le 24 janvier.

LA FLAMME DANS LA VILLE DE KALACHNIKOV

La flamme olympique des Jeux de Sotchi a fait étape à Ijevsk, la ville de Mikhaïl Kalachnikov, l'inventeur du légendaire fusil d'assaut soviétique AK-47, qui y est décédé fin décembre à l'âge de 94 ans. Environ 110.000 personnes ont suivi le passage de la torche olympique à Ijevsk (1.300 km à l'est de Moscou), capitale de la petite république d'Oudmourtie, jumelée à la ville américaine de Salt Lake City, hôte des JO d'hiver de 2002, selon l'agence publique Ria Novosti. Le parcours s'est poursuivi dans l'Oural, où la flamme s'est élevée dans le ciel de Koungour à bord d'une montgolfière. Koungour était la centième ville de Russie à accueillir la flamme des Jeux de Sotchi depuis le début du relais à Moscou le 7 octobre dernier. La torche olympique a fait étape notamment au pôle Nord, dans les eaux du lac Baïkal et même dans l'espace.

bfi/nm/ig

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