En un rien de temps, la vie de Sylvain Robitaille, désormais Robby Johnson, a pris un virage à 180 degrés. Le Beauceron, qui a grandi dans un milieu modeste et que rien ne prédestinait à la célébrité, est pourtant à l'aube d'une carrière d'artiste country aux États-Unis.
Tout a commencé, il y a à peine plus de deux ans. Impressionné par la beauté de sa voix, sa conjointe, lui offre à Noël 2011, une session d'enregistrement à Montréal. Sylvain Robitaille ignore encore qu'il vient de recevoir un cadeau qui changera le cours de sa vie.
Quelques semaines après l'enregistrement, il cède à la pression de ses proches et décide de mettre sa prestation sur You Tube. « Et là, les clics, ça va bien. Les gens ont de très bons commentaires. Les gens parlent de moi, envoient mes chansons dans les radios. C'est assez incroyable », raconte l'étoile montante.
« Ensuite, on ouvre un compte Facebook. Une chanson, quelques photos, et je me suis ramassé en un mois et demi avec 5200 amis », s'étonne-t-il encore.
Parmi ces nouveaux amis, des producteurs de Nashville, qui lui font un certain nombre de propositions pour se produire aux États-Unis, « mais rien de sérieux », note-t-il. Jusqu'à ce qu'il soit approché par le célèbre producteur américain, Jimmy Nichols, qui travaille entre autres avec la chanteuse Faith Hill.
Dès lors, le succès fait boule de neige. « Je me déplace à Nashville pour rencontrer Jimmy Nichols. Il me fait passer une batterie de tests. Il me jumelle avec des auteurs-compositeurs de renom de Nashville », relate le Beauceron.
Depuis, Robby Johnson a élu domicile à Nashville, où il prépare la sortie de son premier album South of me, album dont il signe la moitié des chansons et dont la sortie est prévue pour le 3 février prochain. Pour l'artiste, les rêves les plus fous semblent maintenant possibles.